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Football - Finale du championnat national de D1 : Dans deux jours, on saura...

Plus que deux jours et l’on connaîtra le champion du Sénégal 2008 de football. Ce sera ou la Douane qui espère un troisième titre d’affilée, ou le Casa Sports du Ziguinchor qui n’a jamais connu l’honneur d’inscrire son nom au palmarès de cette épreuve de régularité par excellence. Et cela fait bientôt 30 ans, depuis leur sacre en coupe du Sénégal en 1979, que les Sudistes attendent de remporter un challenge national.



D’ores et déjà assuré de disputer la prochaine ligue africaine des champions aux côtés de son adversaire de dimanche, le Casa ne rêve plus que de conclure sa saison de la meilleure des manières possibles. Mais la tâche ne s’annonce guère facile face à des Douaniers qui dominent nettement le football national ces dernières saisons.

CASA SPORTS Après la coupe en 1979, le championnat cette année ?

Près de trente ans après, le Casa Sports est sur le point de réussir un autre exploit. Après avoir remporté la coupe du Sénégal en 1979, Demba Ramata Ndiaye veut inscrire le nom du Casa au palmarès du championnat national. Et malgré le poids de l’adversaire, les Sudistes n’entendent pas céder sans combattre.

Face à l’ogre douanier, les Ziguinchorois du Casa Sports auront leur ambition et leur courage comme arme dimanche prochain. Et si les gabelous partent avec un avantage compte tenu de leur expérience, les Casamançais présentent toutefois des arguments pour se défendre. S’il voue beaucoup de respect à l’As Douanes au nom de son palmarès (4 titres de champion du Sénégal dont les deux dernières éditions), El Hadj Amadou Fall avertit que son équipe a des arguments à faire valoir. « Nous respectons beaucoup l’As Douanes pour son palmarès, mais le Casa Sports est aussi un gros morceau ». Mieux, le coordonnateur du staff technique du club sudiste reconnaît que « c’était la finale qu’(ils) espéraient ». Autant déduire qu’en dépit de son statut d’outsider dans cet acte final du championnat, le Casa Sports n’entend point se présenter en victime expiatoire. Et ce, malgré la saignée que le club avait connu en début de saison après son élimination en coupe de la Confédération africaine de football (CAF). Ils étaient, en effet, au moins 5 piliers de l’équipe à rejoindre les Dolphins du Nigéria, le club qui les avait éliminés. « Nous savions de quoi nous étions capables. Il y a un travail en profondeur qui se fait au Casa Sports au niveau des petites catégories. Nous savons que nous avions le potentiel et que si les moyens suivent, nous sommes capable de produire du football que l’on attendait », rassure M. Fall qui affiche la pleine confiance.

Les statistiques peuvent lui donner raison. Bien que privé de trois points pour avoir perdu son match de la 8e journée contre le Stade de Mbour « sur une erreur d’arbitrage », le club de la Casamance présente la meilleure copie à la fin de la phase de poule. En 18 matches, il a réalisé le meilleur total de points (36), de victoires (11) les 2 poules confondues et partage la meilleure attaque (20 buts) avec trois autres clubs (Douanes, Port et JA). En fait, si « cette année nous avons marché sur nos adversaires, c’est grâce à un travail de fond fait depuis plusieurs années. C’est l’aboutissement d’un travail de longue haleine », explique le coordonnateur du Casa Sports. Une performance en championnat qui, aux yeux de M. Fall, aura un « impact psychologique » au niveau du mental des gabelous. « Ils redouteront aussi l’impact psychologique de notre parcours », rétorque-t-il en réaction au déficit de la fraîcheur physique, leur adversaire ayant 24 heures de plus dans la récupération. Mieux, « dans la dynamique de notre parcours nous sommes prêts à jouer à n’importe quelle date et devant n’importe quel adversaire. Le Casa sera d’attaque pour jouer contre n’importe quel adversaire » ajoute l’adjoint de Demba Ramata Ndiaye.

Etant de la génération de 1979 vainqueur de la coupe du Sénégal devant le Diaraf, Demba Ramata Ndiaye est sur le point de réaliser un pari important : intégrer le Casa dans le palmarès du championnat. Et pour réussir ce défi, il « lance un appel aux autorités casamançaises pour leur dire qu’une équipe de football, c’est d’abord les moyens. Quand les moyens suivent (il) pense que tout baigne dans l’huile ». En tout cas, c’est le discours qu’il tient aux joueurs. Car, « si nous avions pu mobiliser les autorités casamançaises en 1979, c’est quand on a éliminé la SEIB (actuelle Sunéor de Diourbel) en demi-finale », se souvient Demba Ramata Ndiaye. « Aux gosses, on a dit de se qualifier pour la finale et vous verrez les retombées » dit-il.


source le soleil

Vendredi 21 Novembre 2008 - 07:55


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