Réuni à Istanbul le 9 août 2025, le Forum économique Turquie–Sénégal a permis au Premier ministre Ousmane Sonko de tracer la nouvelle trajectoire économique du pays et de lancer un appel clair aux investisseurs turcs. Organisé avec DEİK, MÜSİAD et l’APIX, l’événement s’inscrit dans l’Agenda National de Transformation 2050 et la Vision Sénégal 2050, qui visent à faire du Sénégal « une terre d’expansion et de croissance ».
« Depuis mars 2024, le Sénégal s’est engagé dans une nouvelle trajectoire, fondée sur la souveraineté, la justice sociale et la prospérité partagée », a déclaré Ousmane Sonko. Trois piliers structurent cette orientation « la transformation locale de nos ressources, la valorisation de notre potentiel humain et un ancrage territorial fort ».
Le Premier ministre a identifié cinq axes prioritaires de coopération avec Ankara, il s’agit de « l’énergie, avec les stratégies Gas to Power et Gas to Industries ; l’industrialisation par la création de chaînes de valeur locales ; la transformation numérique ; l’éducation et la recherche ; et la souveraineté sanitaire ».
Pour soutenir cet agenda, le Sénégal met en place huit (8) pôles de développement intégrés, reliés par de grandes infrastructures et adossés à un environnement fiscal et juridique compétitif. « Nous avons amorcé des réformes clés : un nouveau Code des investissements, une refonte du Code général des impôts et du Code des douanes, une nouvelle loi sur les PPP, une loi sur les Zones Économiques Spéciales et un régime clair d’import-substitution », a précisé M. Sonko.
La Loi de Finances Rectificative 2025 fixe quatre (4) priorités « apurer la dette intérieure, relancer l’investissement productif, soutenir le secteur privé via les PPP et amorcer la souveraineté alimentaire ». Ces objectifs sont renforcés par le Plan de redressement Jubbanti Koom, doté de 4 600 milliards de FCFA sur 2025-2028, financé à 90 % par des ressources internes. « Ce plan repose sur la mobilisation endogène, la renégociation des contrats stratégiques, le recyclage d’actifs publics et surtout une réduction du train de vie de l’État », a insisté le chef du gouvernement.
Ce dernier a pris trois engagements forts à l’égard des investisseurs « digitaliser l’administration, stabiliser le cadre réglementaire et dialoguer régulièrement avec le secteur privé ».
La Turquie, déjà présente dans les infrastructures, l’éducation, le transport aérien et l’industrie, est invitée à intensifier sa présence. « Nous voulons stimuler les joint-ventures dans l’agriculture, l’agro-industrie, l’énergie, les matériaux de construction, la métallurgie, la santé et la pêche », a-t-il détaillé, appelant également à une implantation accrue dans les Zones Économiques Spéciales et les Zones Aménagées pour l’Investissement, notamment à Diass, ainsi qu’à un co-investissement dans le pipeline gazier, les infrastructures logistiques et l’industrie militaire.
Enfin, le Premier ministre a invité les entreprises turques à participer massivement au Forum Invest in Senegal, prévu les 7 et 8 octobre 2025 à Dakar. « Le Sénégal est prêt. Prêt à accueillir des investissements productifs. Prêt à bâtir des partenariats gagnant-gagnant. Prêt à devenir, avec la Turquie, un pôle fort du Sud global », a-t-il conclu.
« Depuis mars 2024, le Sénégal s’est engagé dans une nouvelle trajectoire, fondée sur la souveraineté, la justice sociale et la prospérité partagée », a déclaré Ousmane Sonko. Trois piliers structurent cette orientation « la transformation locale de nos ressources, la valorisation de notre potentiel humain et un ancrage territorial fort ».
Le Premier ministre a identifié cinq axes prioritaires de coopération avec Ankara, il s’agit de « l’énergie, avec les stratégies Gas to Power et Gas to Industries ; l’industrialisation par la création de chaînes de valeur locales ; la transformation numérique ; l’éducation et la recherche ; et la souveraineté sanitaire ».
Pour soutenir cet agenda, le Sénégal met en place huit (8) pôles de développement intégrés, reliés par de grandes infrastructures et adossés à un environnement fiscal et juridique compétitif. « Nous avons amorcé des réformes clés : un nouveau Code des investissements, une refonte du Code général des impôts et du Code des douanes, une nouvelle loi sur les PPP, une loi sur les Zones Économiques Spéciales et un régime clair d’import-substitution », a précisé M. Sonko.
La Loi de Finances Rectificative 2025 fixe quatre (4) priorités « apurer la dette intérieure, relancer l’investissement productif, soutenir le secteur privé via les PPP et amorcer la souveraineté alimentaire ». Ces objectifs sont renforcés par le Plan de redressement Jubbanti Koom, doté de 4 600 milliards de FCFA sur 2025-2028, financé à 90 % par des ressources internes. « Ce plan repose sur la mobilisation endogène, la renégociation des contrats stratégiques, le recyclage d’actifs publics et surtout une réduction du train de vie de l’État », a insisté le chef du gouvernement.
Ce dernier a pris trois engagements forts à l’égard des investisseurs « digitaliser l’administration, stabiliser le cadre réglementaire et dialoguer régulièrement avec le secteur privé ».
La Turquie, déjà présente dans les infrastructures, l’éducation, le transport aérien et l’industrie, est invitée à intensifier sa présence. « Nous voulons stimuler les joint-ventures dans l’agriculture, l’agro-industrie, l’énergie, les matériaux de construction, la métallurgie, la santé et la pêche », a-t-il détaillé, appelant également à une implantation accrue dans les Zones Économiques Spéciales et les Zones Aménagées pour l’Investissement, notamment à Diass, ainsi qu’à un co-investissement dans le pipeline gazier, les infrastructures logistiques et l’industrie militaire.
Enfin, le Premier ministre a invité les entreprises turques à participer massivement au Forum Invest in Senegal, prévu les 7 et 8 octobre 2025 à Dakar. « Le Sénégal est prêt. Prêt à accueillir des investissements productifs. Prêt à bâtir des partenariats gagnant-gagnant. Prêt à devenir, avec la Turquie, un pôle fort du Sud global », a-t-il conclu.
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