La triste nouvelle s'est rapidement répandue dans les réseaux sociaux. Le père du cinéma gabonais s'est donné la mort à son domicile. Ses voisins ont entendu une détonation d'arme à feu et ont découvert Philippe Mory, le « pape » du cinéma gabonais, sans vie.
A 81 ans, il n'a pas survécu à cette dernière mise en scène de sa vie passée sous les projecteurs et objectifs de caméra.
Philippe Mory démarre sa carrière cinématographique en 1954 en France. C'est le premier africain à jouer un rôle majeur dans un film français. Sa carrière au Gabon commence en 1962 dans le film La cage sélectionné au festival de Cannes en 1963.
Sa vie bascule en 1964 lorsqu'il participe au coup d'Etat contre Léon Mba, le père de l'indépendance du Gabon. Il restera trois ans en prison.
A sa sortie, Philippe Mory tourne le dos à la politique mais pas au cinéma. En 1971, il réalise son premier film Les tam-tams se sont tus. Quatre ans plus tard il créé le Centre national du cinéma et devient le père du cinéma gabonais. Il a tourné dans une vingtaine de films.
Adepte du cigare, « tonton Fifi » est mort comme un acteur dans une fiction.
Autres articles
-
Guinée: Mamadi Doumbouya élu président dès le premier tour, selon les résultats provisoires
-
Somalie : manifestations contre la reconnaissance du Somaliland par Israël
-
Côte d'Ivoire : 487 millions de dollars d’aide américaine pour le système de santé
-
RDC: des combats se poursuivent autour d’Uvira, où une administration parallèle s’installe
-
Le Ghana annonce le redémarrage de la raffinerie publique de pétrole de Tema





Guinée: Mamadi Doumbouya élu président dès le premier tour, selon les résultats provisoires


