L’AFC/M23 avait annoncé avoir quitté la ville d’Uvira entre les 17 et 18 décembre. Près de deux semaines après cette annonce, si le gros de ses effectifs a quitté la zone, certains cadres du mouvement sont toujours présents, et une administration parallèle commence à s’installer.
Sur le terrain, des animateurs sont installés dans certains quartiers de la ville d’Uvira. Ils sont présentés comme des responsables civils intérimaires et sont chargés de l’administration, selon nos informations. L’AFC/M23 persiste sur un point : le mouvement ne veut ni du retour de l’armée congolaise, ni de celui des combattants Wazalendo dans la ville. Selon des dirigeants de l’AFC/M23, ces mesures d’installation d’animateurs sont temporaires, en attendant l’arrivée d'une force neutre, comme déjà demandé par le mouvement il y a quelques semaines.
Sur le volet sécuritaire, des personnes vêtues de noir sont visibles dans la ville. Elles assurent la sécurité, selon l’AFC/M23, qui les désigne comme des « local defence ». Il s’agit, d’après le mouvement, de civils et de cadres de l’AFC/M23 ayant suivi une formation idéologique. Certains de ces éléments sont armés. L’AFC/M23 précise qu’il ne s’agit ni de son armée, ni de sa police. « Il y a environ 500 000 habitants à Uvira, on ne peut pas les sécuriser avec des bâtons », explique un cadre du mouvement.
Par ailleurs, selon des habitants, des véhicules identifiés comme appartenant à l’AFC/M23 circulent dans la ville, principalement tôt le matin et en soirée.
Dans ce contexte, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine s’est réuni lundi 29 décembre sur la situation dans l’est de la RDC. Le président de la Commission de l’Union africaine Mahmoud Ali Youssouf a rappelé que le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des États membres est un principe non négociable et constitue le fondement de l’ordre continental de l’Union africaine. Il a condamné la prise d’Uvira par l’AFC/M23, qu’il considère comme une violation du cadre de Doha et de l’Accord de Washington.
Le Conseil a appelé au retrait immédiat de toutes les forces extérieures et à la mise en œuvre intégrale de la résolution 2773 du Conseil de sécurité des Nations unies. Enfin, il a rejeté toute tentative d’instauration d’administrations parallèles sur le territoire congolais et a souligné la nécessité d’une solution politique pour parvenir à une désescalade durable dans l’est de la RDC.
Sur le terrain, des animateurs sont installés dans certains quartiers de la ville d’Uvira. Ils sont présentés comme des responsables civils intérimaires et sont chargés de l’administration, selon nos informations. L’AFC/M23 persiste sur un point : le mouvement ne veut ni du retour de l’armée congolaise, ni de celui des combattants Wazalendo dans la ville. Selon des dirigeants de l’AFC/M23, ces mesures d’installation d’animateurs sont temporaires, en attendant l’arrivée d'une force neutre, comme déjà demandé par le mouvement il y a quelques semaines.
Sur le volet sécuritaire, des personnes vêtues de noir sont visibles dans la ville. Elles assurent la sécurité, selon l’AFC/M23, qui les désigne comme des « local defence ». Il s’agit, d’après le mouvement, de civils et de cadres de l’AFC/M23 ayant suivi une formation idéologique. Certains de ces éléments sont armés. L’AFC/M23 précise qu’il ne s’agit ni de son armée, ni de sa police. « Il y a environ 500 000 habitants à Uvira, on ne peut pas les sécuriser avec des bâtons », explique un cadre du mouvement.
Par ailleurs, selon des habitants, des véhicules identifiés comme appartenant à l’AFC/M23 circulent dans la ville, principalement tôt le matin et en soirée.
Dans ce contexte, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine s’est réuni lundi 29 décembre sur la situation dans l’est de la RDC. Le président de la Commission de l’Union africaine Mahmoud Ali Youssouf a rappelé que le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des États membres est un principe non négociable et constitue le fondement de l’ordre continental de l’Union africaine. Il a condamné la prise d’Uvira par l’AFC/M23, qu’il considère comme une violation du cadre de Doha et de l’Accord de Washington.
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