Alain-Claude Bilie-By-Nze a souhaité « bonne chance » au vainqueur de la présidentielle 2025 au Gabon, mais a bien précisé qu’il ne s’agissait pas de félicitations, car, selon lui, cette élection a été « opaque » et le processus « discrédité » par des scores « à la tête du client » et par un « système de fraude qui s’est reconstitué ».
L’ex-Premier ministre estime avoir remporté « une victoire politique ». Comprendre qu’il juge, grâce à sa campagne, s’être installé comme le premier opposant à Brice Clotaire Oligui Nguema et à ce qu’il appelle le système « PDG-CTRI », en référence au Parti démocratique gabonais qui a dominé la vie politique du pays jusqu’au coup d’État mené le 30 août 2023 par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). Il ajoute avoir « tourné la page » de ses années comme pilier du régime d’Ali Bongo et de cette image qui, jusque-là, le rendait radioactif pour beaucoup d’électeurs.
« Je ne perdrai pas mon temps à saisir la Cour constitutionnelle »
Son objectif, désormais : « Porter l’alternative dans l’opinion » avec Ensemble pour le Gabon. « Je ne perdrai pas mon temps à saisir la Cour constitutionnelle tenue par un frère du président », a-t-il lancé. Il n’a par ailleurs pas voulu se prononcer sur les futures législatives.
Plus tôt dans la matinée, Brice Clotaire Oligui Nguema s’est, lui, exprimé devant ses collaborateurs, après la montée des couleurs à la présidence. Il voit dans son large score une preuve de la « détresse » qui touchait le pays : « Les Gabonais attendent beaucoup de nous. On ne s’arrête pas sur une victoire, la victoire c’est le travail qui continue », a-t-il déclaré, annonçant plus de 1 000 textes règlementaires à prendre dans la première année pour mettre en œuvre la nouvelle Ve république.
L’ex-Premier ministre estime avoir remporté « une victoire politique ». Comprendre qu’il juge, grâce à sa campagne, s’être installé comme le premier opposant à Brice Clotaire Oligui Nguema et à ce qu’il appelle le système « PDG-CTRI », en référence au Parti démocratique gabonais qui a dominé la vie politique du pays jusqu’au coup d’État mené le 30 août 2023 par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). Il ajoute avoir « tourné la page » de ses années comme pilier du régime d’Ali Bongo et de cette image qui, jusque-là, le rendait radioactif pour beaucoup d’électeurs.
« Je ne perdrai pas mon temps à saisir la Cour constitutionnelle »
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