Au Gabon, un jour après le dernier délai de dépôt de candidature à l'élection présidentielle du 12 avril prochain, le ministre de l'Intérieur, Hermann Immongault, a annoncé dimanche 9 mars que quatre candidats seulement sur 23 sont aptes à participer au prochain scrutin. Dix-neuf autres sont recalés, mais ce n'est pas totalement fini pour eux ; ils ont 72 heures pour faire appel auprès de la Cour constitutionnelle.
Parmi les quatre noms retenus pour l'élection présidentielle d'avril, il y a notamment ceux de Brice Clotaire Oligui Nguema, le président de la Transition, auteur du coup d'État contre le régime Bongo, et d'Alain-Claude Bilie By Nze, le dernier Premier ministre d'Ali Bongo. Le médecin Stéphane Germain Iloko, un ancien cadre du PDG, et Joseph Lapensée Essigone, juriste inspecteur des impôts, complètent la liste. Ces quatre candidats retenus se présentent en indépendants.
Le syndicaliste Jean-Rémy Yama, grande figure de la société civile, est lui recalé. La raison : il ne dispose pas du certificat de naissance de son père. « C'est une mascarade. C'est triste » a-t-il réagi, en précisant que son père est né en 1920, au moment où « le Gabon, administrativement, n'existait pas ». « Sur mon acte de naissance, mon père et ma mère sont Gabonais », a-t-il ajouté.
Marlène Essola Effoutamane n'est également pas retenue. Elle dénonce un processus précipité et une administration incapable de fournir à temps aux candidats les documents exigés. Un autre candidat écarté, Alain Simplice Boungoueré, affirme que son dossier est complet et demande qu'on lui précise les raisons de cette décision, afin de pouvoir la contester devant la Cour constitutionnelle.
Parmi les quatre noms retenus pour l'élection présidentielle d'avril, il y a notamment ceux de Brice Clotaire Oligui Nguema, le président de la Transition, auteur du coup d'État contre le régime Bongo, et d'Alain-Claude Bilie By Nze, le dernier Premier ministre d'Ali Bongo. Le médecin Stéphane Germain Iloko, un ancien cadre du PDG, et Joseph Lapensée Essigone, juriste inspecteur des impôts, complètent la liste. Ces quatre candidats retenus se présentent en indépendants.
Le syndicaliste Jean-Rémy Yama, grande figure de la société civile, est lui recalé. La raison : il ne dispose pas du certificat de naissance de son père. « C'est une mascarade. C'est triste » a-t-il réagi, en précisant que son père est né en 1920, au moment où « le Gabon, administrativement, n'existait pas ». « Sur mon acte de naissance, mon père et ma mère sont Gabonais », a-t-il ajouté.
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