Plusieurs anciens responsables du régime de Yahya Jammeh sont déjà passés devant la Commission vérité et réconciliation, en Gambie, depuis le début de ses auditions. Dont certains qui « ont quand même reconnu avoir commis des atrocités graves », rappelle Fatou Jagne Senghor, directrice régionale de l'ONG Article 19. Et « beaucoup » des anciens collaborateurs de l’ex-chef d’État « sont encore dans le système, surtout au niveau de la sécurité ».
Alors, témoigne Fatou Jagne Senghor, « il y a quand même un certain désir de la population, d’un certain nombre d’acteurs », pour que le gouvernement démette de leurs fonctions, « en attendant que l’enquête se poursuive », tous ceux « qui ont été accusés avec des éléments assez graves sur la table ».
La militante s’inquiète particulièrement des risques pris à laisser en placer ceux qui travaillent dans la sécurité : « Beaucoup de preuves pourraient être détruites parce que les gens sont dans le système ». Plus généralement, elle juge « compliqué » que des personnes accusées de violations « massives et graves » des droits humains « continuent à piloter les institutions publiques ».
Alors, témoigne Fatou Jagne Senghor, « il y a quand même un certain désir de la population, d’un certain nombre d’acteurs », pour que le gouvernement démette de leurs fonctions, « en attendant que l’enquête se poursuive », tous ceux « qui ont été accusés avec des éléments assez graves sur la table ».
La militante s’inquiète particulièrement des risques pris à laisser en placer ceux qui travaillent dans la sécurité : « Beaucoup de preuves pourraient être détruites parce que les gens sont dans le système ». Plus généralement, elle juge « compliqué » que des personnes accusées de violations « massives et graves » des droits humains « continuent à piloter les institutions publiques ».
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