Laurent Gbagbo, dans une chambre de l'Hôtel du Golf, peu après son arrestation le 11 avril 2011 Reuters
Un juge d'instruction vient d’être saisi, suite à la plainte des avocats de Laurent Gbagbo, déposée le 5 juillet 2011 auprès du tribunal des armées de Paris. Une plainte avec constitution de partie civile des avocats de l’ancien président, Me Jacques Vergès, Roland Dumas et Marcel Ceccaldi,
Le 11 avril dernier, l’arrestation de Laurent Gbagbo avait mis fin à plus de quatre mois d’une crise violente déclenchée suite à son refus de reconnaître sa défaite à l’élection présidentielle.
La semaine précédant sa chute, les moyens aériens et blindés de la force française Licorne et de l’Onuci (Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire) avaient apporté un appui décisif aux forces pro-Ouattara pour faire tomber Gbagbo. Mais Paris s'était défendu de toute participation directe des militaires Français à l'arrestation de Gbagbo.
Les représentants de l’ex-président ivoirien lui font dire que « c’est dans la douleur qu’il a été contraint d’engager des poursuites contre », l’armée française, qu’il est tout simplement à la recherche de la vérité. La sienne étant qu’il a gagné l’élection de l’année dernière.
En réaction à cette plainte de Laurent Gbagbo contre l’armée française pour assassinat et tentative d’assassinat, Bruno Koné porte-parole de l’actuel gouvernement ivoirien a déclaré que « ce sera à la justice française de se prononcer », avant d’ajouter qu’ « il ne faut pas chercher à déformer l’histoire, tout a été fait pour protéger la vie de Laurent Gbagbo ». Le ministère français de la Défense a pour sa part indiqué ne pas vouloir « faire de commentaire sur une procédure en cours ».
Source: RFI
Le 11 avril dernier, l’arrestation de Laurent Gbagbo avait mis fin à plus de quatre mois d’une crise violente déclenchée suite à son refus de reconnaître sa défaite à l’élection présidentielle.
La semaine précédant sa chute, les moyens aériens et blindés de la force française Licorne et de l’Onuci (Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire) avaient apporté un appui décisif aux forces pro-Ouattara pour faire tomber Gbagbo. Mais Paris s'était défendu de toute participation directe des militaires Français à l'arrestation de Gbagbo.
Les représentants de l’ex-président ivoirien lui font dire que « c’est dans la douleur qu’il a été contraint d’engager des poursuites contre », l’armée française, qu’il est tout simplement à la recherche de la vérité. La sienne étant qu’il a gagné l’élection de l’année dernière.
En réaction à cette plainte de Laurent Gbagbo contre l’armée française pour assassinat et tentative d’assassinat, Bruno Koné porte-parole de l’actuel gouvernement ivoirien a déclaré que « ce sera à la justice française de se prononcer », avant d’ajouter qu’ « il ne faut pas chercher à déformer l’histoire, tout a été fait pour protéger la vie de Laurent Gbagbo ». Le ministère français de la Défense a pour sa part indiqué ne pas vouloir « faire de commentaire sur une procédure en cours ».
Source: RFI
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