Le parquet de Paris a rendu, ce lundi matin, son ultime réquisitoire concernent les possibles infractions susceptibles d'être reprochées aux forces françaises de l'opération Turquoise. Des soldats, qui avaient été déployés au Rwanda avec l'aval de l'ONU au moment de la tragédie, étaient donc visés par des plaintes. Mais la décision conclut à un non-lieu.
Le parquet de Paris considère en effet que « n'a été établie aucune aide ou assistance des forces militaires françaises lors de la commission d’exactions, aucune adhésion de ces dernières au projet criminel poursuivi par les forces génocidaires, ni aucune abstention d'intervenir face à des crimes contre l'humanité en vertu d'un accord antérieur ». Néanmoins, au terme de ses réquisitions, Rémi Heitz, le procureur de Paris, n'écarte pas la possibilité que la non-intervention des militaires soit constitutive de « non-assistance à personne en péril », un éventuel délit aujourd'hui prescrit.
La décision finale revient désormais aux juges d'instruction. Mais, déjà, les associations parties civiles plaident pour que le dossier ne se solde pas par un non-lieu définitif, arguant qu'après la récente publication du rapport de l'historien Vincent Duclert sur le rôle de la France au Rwanda, des charges nouvelles justifient de relancer l'enquête.
Le parquet de Paris considère en effet que « n'a été établie aucune aide ou assistance des forces militaires françaises lors de la commission d’exactions, aucune adhésion de ces dernières au projet criminel poursuivi par les forces génocidaires, ni aucune abstention d'intervenir face à des crimes contre l'humanité en vertu d'un accord antérieur ». Néanmoins, au terme de ses réquisitions, Rémi Heitz, le procureur de Paris, n'écarte pas la possibilité que la non-intervention des militaires soit constitutive de « non-assistance à personne en péril », un éventuel délit aujourd'hui prescrit.
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