Dernier signe en date du malaise que traverse l’industrie minière en Afrique, Randgold a annoncé le 21 décembre la fin du projet de co-entreprise envisagé avec AngloGold au Ghana. Le groupe australien a indiqué avoir réalisé, après une vérification préalable (due dilligence) que le projet ne répondait pas à ses critères d’investissement. Les deux groupes miniers s’étaient associés, en septembre dernier, pour relancer la miner d’or d’Obuasi, dont la licence d’exploitation appartient au sud-africain AngloGold. Située à 320 km au nord-ouest d’Accra, la capitale du Ghana, cette mine vieille de 118 ans dispose de réserves estimées à 5,29 millions d’onces d’or.
Elle est confrontée toutefois à de nombreuses difficultés (explosion des coûts, productivité en baisse…). La mine n’a engrangé aucun bénéfice en une décennie. AngloGold y a arrêté les opérations souterraines et renvoyé 4 700 salariés en 2014. L’accord entre Randgold et AngloGold prévoyait un vaste programme de modernisation et moins d’un milliard de dollars d’investissements dans cette co-entreprise.
« Après avoir procédé à un exercice de due dilligence dans la mine, étudié la possibilité de réaménagement de la mine et à la suite des travaux entrepris sur le plan d’aménagement révisé, Randgold a déterminé que le plan de développement ne pourra pas satisfaire aux exigences d’investissement internes de Randgold. En conséquence, Randgold a décidé de mettre fin à l’accord d’investissement conclu avec AngloGold Ashanti, avec effet immédiat », indique le communiqué du groupe côté à la Bourse de Londres et dirigé par le Sud-Africain Mark Bristow.
Le prix de l’or a chuté de près de 20 % depuis 2014 à un peu plus de 1000 dollars l’once, obligeant les entreprises à céder des mines, réduire les dépenses et supprimer des emplois. C’est un coup dur pour AngloGold qui avait prévu le redémarrage de la mine d’Obuasi en 2016.
Outre son pays d’origine, le sud-africain AngloGold est actif au Ghana, en Guinée, en RD Congo, au Mali et en Tanzanie. En 2014, le groupe a réalisé 5,4 milliards de dollars de chiffre d’affaires. De son côté, Randgold est présent en Côte d’Ivoire, au Mali, en RD Congo et au Sénégal et a enregistré 1,17 milliard de dollars de revenus l’an dernier.
Elle est confrontée toutefois à de nombreuses difficultés (explosion des coûts, productivité en baisse…). La mine n’a engrangé aucun bénéfice en une décennie. AngloGold y a arrêté les opérations souterraines et renvoyé 4 700 salariés en 2014. L’accord entre Randgold et AngloGold prévoyait un vaste programme de modernisation et moins d’un milliard de dollars d’investissements dans cette co-entreprise.
« Après avoir procédé à un exercice de due dilligence dans la mine, étudié la possibilité de réaménagement de la mine et à la suite des travaux entrepris sur le plan d’aménagement révisé, Randgold a déterminé que le plan de développement ne pourra pas satisfaire aux exigences d’investissement internes de Randgold. En conséquence, Randgold a décidé de mettre fin à l’accord d’investissement conclu avec AngloGold Ashanti, avec effet immédiat », indique le communiqué du groupe côté à la Bourse de Londres et dirigé par le Sud-Africain Mark Bristow.
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