
Les tensions sociales s’accentuent dans le secteur judiciaire. Dans un communiqué conjoint rendu public ce lundi 23 juin 2025, les syndicats des travailleurs de la Justice, représentés par le Bureau exécutif national du SYTJUST et le Secrétariat exécutif national de l’UNTJ, ont fermement réagi aux déclarations du ministre de la Fonction publique, Olivier Boucal.
Ce dernier avait qualifié la grève en cours de « chantage », suscitant l’indignation des syndicats. « Les travailleurs de la Justice ont appris, avec étonnement et regret, les déclarations publiques de Monsieur Olivier Boucal, Ministre de la Fonction publique et de la Réforme du Service public, qualifiant leur mouvement de grève de "chantage". Une telle appréciation, indigne d’un responsable d’État, est non seulement inacceptable mais aussi révélatrice d’un profond malaise dans la gestion actuelle des conflits sociaux », dénoncent-ils.
Les syndicats rappellent que leur action syndicale est légale et encadrée par la Constitution. « Il est malvenu, pour une personnalité investie d’une si haute responsabilité, de porter un jugement aussi hâtif et réducteur sur une action syndicale légale et encadrée par la Constitution de la République du Sénégal. La qualification de "chantage" traduit une forme de légèreté dans l’appréciation des causes profondes de la mobilisation et un manque manifeste de sérénité. »
Selon le communiqué, les propos du ministre jettent « le discrédit sur la fonction ministérielle, qui devrait se caractériser par la mesure, l’élégance dans l’expression et le respect du dialogue social ».
Les travailleurs de la Justice insistent sur le caractère inaliénable de leur droit de grève, y compris dans le cadre d’un pacte de stabilité. « La signature d’un pacte de stabilité sociale ne constitue ni une suspension ni, a fortiori, une renonciation au droit de grève. Ce droit, fondamental, est garanti par la Constitution du Sénégal et reconnu par les engagements internationaux de notre pays. »
Ils déplorent également l’absence d’initiative ministérielle pour entamer le dialogue dès les premiers signaux de tension. « Plutôt que de multiplier les sorties inopportunes dans les médias, Monsieur le Ministre de la Fonction publique aurait mieux fait de convoquer, dès réception des préavis de grève en février 2025, une réunion de concertation entre le gouvernement et les syndicats du Ministère de la Justice, notamment le SYTJUST et l’UNTJ. »
En conclusion, les signataires réaffirment leur engagement en faveur du service public et de la stabilité sociale : « Nous réaffirmons, avec gravité et détermination, notre attachement au respect des droits des travailleurs de la Justice, à la dignité de leurs conditions de travail et à la recherche de solutions constructives, dans l’intérêt du service public de la Justice et de la stabilité sociale. »
Ce dernier avait qualifié la grève en cours de « chantage », suscitant l’indignation des syndicats. « Les travailleurs de la Justice ont appris, avec étonnement et regret, les déclarations publiques de Monsieur Olivier Boucal, Ministre de la Fonction publique et de la Réforme du Service public, qualifiant leur mouvement de grève de "chantage". Une telle appréciation, indigne d’un responsable d’État, est non seulement inacceptable mais aussi révélatrice d’un profond malaise dans la gestion actuelle des conflits sociaux », dénoncent-ils.
Les syndicats rappellent que leur action syndicale est légale et encadrée par la Constitution. « Il est malvenu, pour une personnalité investie d’une si haute responsabilité, de porter un jugement aussi hâtif et réducteur sur une action syndicale légale et encadrée par la Constitution de la République du Sénégal. La qualification de "chantage" traduit une forme de légèreté dans l’appréciation des causes profondes de la mobilisation et un manque manifeste de sérénité. »
Selon le communiqué, les propos du ministre jettent « le discrédit sur la fonction ministérielle, qui devrait se caractériser par la mesure, l’élégance dans l’expression et le respect du dialogue social ».
Les travailleurs de la Justice insistent sur le caractère inaliénable de leur droit de grève, y compris dans le cadre d’un pacte de stabilité. « La signature d’un pacte de stabilité sociale ne constitue ni une suspension ni, a fortiori, une renonciation au droit de grève. Ce droit, fondamental, est garanti par la Constitution du Sénégal et reconnu par les engagements internationaux de notre pays. »
Ils déplorent également l’absence d’initiative ministérielle pour entamer le dialogue dès les premiers signaux de tension. « Plutôt que de multiplier les sorties inopportunes dans les médias, Monsieur le Ministre de la Fonction publique aurait mieux fait de convoquer, dès réception des préavis de grève en février 2025, une réunion de concertation entre le gouvernement et les syndicats du Ministère de la Justice, notamment le SYTJUST et l’UNTJ. »
En conclusion, les signataires réaffirment leur engagement en faveur du service public et de la stabilité sociale : « Nous réaffirmons, avec gravité et détermination, notre attachement au respect des droits des travailleurs de la Justice, à la dignité de leurs conditions de travail et à la recherche de solutions constructives, dans l’intérêt du service public de la Justice et de la stabilité sociale. »
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