Ne serait-ce pour le respect d’un des principes sacro-saints de la démocratie, le Gouvernement devrait s’atteler à faire le nécessaire pour trouver une solution dans la grève qui secoue le secteur a Justice. C’est la conviction du président de la Ligue sénégalaise des droits de l’homme (Lsdh), Assane Dioma Ndiaye qui revenait sur le mouvement d’humeurs de ces travailleurs qui déroulent un plan d’action de 72 heures.
«Il faut rappeler un principe sacro-saint dans une démocratie, c’est-à-dire l’accès des justiciables à la justice et aujourd’hui il y a rupture de ce principe. Et ensuite, relayer les inquiétudes, les souffrances, le désarroi des justiciables qui viennent chaque matin au niveau des tribunaux et qui voient leurs affaires renvoyées et qui ne savent plus à quel saint se vouer », a déclaré l’avocat.
Et cette situation est préoccupante pour tout le monde, dénonce Me Ndiaye : « Même pour les investisseurs qui viennent et qui voient les perturbations permanentes, donc il est urgent qu’une solution rapide soit trouvée, que le Gouvernement discute de façon très sérieuse avec le Syndicat des travailleurs de la justice, que des solutions durables et justes soient apportées pour que la justice qui est le cercle de l’Etat de droit, ne puisse plus connaitre ces disfonctionnements. Même aujourd’hui avec les greffiers ad hoc, on n’est pas assuré que les décisions qui seront rendues puissent être rédigées un jours».
Et, à en croire le défenseur des droits de l’Homme, le mouvement d’humeur des syndicalistes peut avoir des conséquences incalculables : «Si vous êtes condamnés et que vous faites appel, vous n’êtes même pas assurés que votre dossier soit transmis à la Cour d’appel parce que les greffiers, même en cas d’accord ne toucheront pas à ces affaires qui sont jugées en leur absence avec l’aide des greffiers ad-hoc », conclut-t-il sur les ondes de la Sud fm.
«Il faut rappeler un principe sacro-saint dans une démocratie, c’est-à-dire l’accès des justiciables à la justice et aujourd’hui il y a rupture de ce principe. Et ensuite, relayer les inquiétudes, les souffrances, le désarroi des justiciables qui viennent chaque matin au niveau des tribunaux et qui voient leurs affaires renvoyées et qui ne savent plus à quel saint se vouer », a déclaré l’avocat.
Et cette situation est préoccupante pour tout le monde, dénonce Me Ndiaye : « Même pour les investisseurs qui viennent et qui voient les perturbations permanentes, donc il est urgent qu’une solution rapide soit trouvée, que le Gouvernement discute de façon très sérieuse avec le Syndicat des travailleurs de la justice, que des solutions durables et justes soient apportées pour que la justice qui est le cercle de l’Etat de droit, ne puisse plus connaitre ces disfonctionnements. Même aujourd’hui avec les greffiers ad hoc, on n’est pas assuré que les décisions qui seront rendues puissent être rédigées un jours».
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