Les grossesses en milieu scolaire atteignent des proportions inquiétantes dans la région de Ziguinchor. C’est ce que déplore Léonie Gomis, qui reconnait que la naïveté a joué un rôle non négligeable dans ces grossesses.
«L’ignorance et le manque de conscience sont à l’origine de ces cas de grossesses dans le milieu scolaire. Vu leur jeune âge, les filles se donnent de façon innocente sans mesurer les conséquences qui peuvent en découler», déclare-t-elle.
En plus de cette innocence, la pauvreté a aussi un rôle important dans cette situation : «Ces filles sont, pour la majeure partie, issue de familles défavorisées, pour ne pas dire pauvres. Elles sont la proie facile des hommes qui abusent d’elles facilement».
Mais les parents ne sont pas exempts de reproches : «quelques fois ils sont responsables de la situation, car ils ont démissionné dans l’éducation de leurs filles. La pauvreté est la principale cause qui entrave l’éducation des filles. Dans certaines familles, ces dernières sont envoyées très tôt sur les marchés pour vendre les feuilles de menthe et d’autres sont employées comme femmes de ménage pour subvenir aux besoins de la famille » se désole-t-elle, avant de déplorer l’absence d’aide venant du ministère de l’Education nationale
«L’ignorance et le manque de conscience sont à l’origine de ces cas de grossesses dans le milieu scolaire. Vu leur jeune âge, les filles se donnent de façon innocente sans mesurer les conséquences qui peuvent en découler», déclare-t-elle.
En plus de cette innocence, la pauvreté a aussi un rôle important dans cette situation : «Ces filles sont, pour la majeure partie, issue de familles défavorisées, pour ne pas dire pauvres. Elles sont la proie facile des hommes qui abusent d’elles facilement».
Mais les parents ne sont pas exempts de reproches : «quelques fois ils sont responsables de la situation, car ils ont démissionné dans l’éducation de leurs filles. La pauvreté est la principale cause qui entrave l’éducation des filles. Dans certaines familles, ces dernières sont envoyées très tôt sur les marchés pour vendre les feuilles de menthe et d’autres sont employées comme femmes de ménage pour subvenir aux besoins de la famille » se désole-t-elle, avant de déplorer l’absence d’aide venant du ministère de l’Education nationale
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