500 coups par minute, 1 km de portée, balles de 12,7mm : le bataillon est fier de sa mitrailleuse Browning installée sur son pick-up. Cette arme livrée par les États-Unis pour soutenir l’Ukraine représente une aide indispensable, selon un jeune soldat surnommé « Fura » :
« Cette arme est très utile car elle peut détruire certains blindés. Ce n’est pas dur à utiliser. Une journée de pratique suffit. Nous avons suffisamment de munitions pour l’instant. Et pour la maintenance, certains soldats ont reçu une formation et savent comment réparer ce modèle. Nous avons besoin de ce genre d’arme si nous voulons battre les Russes. »
Pour se protéger, le bataillon a creusé une longue tranchée qui serpente en lisière d’une zone boisée, non loin des positions russes. Surnommé « Barmalei », un jeune militaire nous conduit dans ses méandres : « Le principal danger, c’est l’artillerie. Il y a beaucoup de bombardements et si ça tombe dans la tranchée, nous n’avons qu’une chance infime de survivre. La règle d’or, c’est de rester calme, écouter son chef, avoir assez de munitions et de protections, regarder autour de soi et ne pas prendre de risque inutile car votre vie est en jeu. Parfois, je pense à la mort, mais j’essaye aussi de penser à ma famille et de rentrer à la maison en vie. Pour l’instant, c’est calme. Mais dans dix minutes, tout peut changer et on se retrouve à engager le combat. »
Et comme un signe du destin, quelques instants plus tard, l’artillerie russe bombarde. « Hey, cachez-vous, cachez-vous ! Danger ! Une roquette ! Danger ! », crie « Barmalei ». Une fois l'alerte passée, il reprend son poste, tel un soldat déjà habitué à la guerre, à seulement 22 ans.
« Cette arme est très utile car elle peut détruire certains blindés. Ce n’est pas dur à utiliser. Une journée de pratique suffit. Nous avons suffisamment de munitions pour l’instant. Et pour la maintenance, certains soldats ont reçu une formation et savent comment réparer ce modèle. Nous avons besoin de ce genre d’arme si nous voulons battre les Russes. »
Pour se protéger, le bataillon a creusé une longue tranchée qui serpente en lisière d’une zone boisée, non loin des positions russes. Surnommé « Barmalei », un jeune militaire nous conduit dans ses méandres : « Le principal danger, c’est l’artillerie. Il y a beaucoup de bombardements et si ça tombe dans la tranchée, nous n’avons qu’une chance infime de survivre. La règle d’or, c’est de rester calme, écouter son chef, avoir assez de munitions et de protections, regarder autour de soi et ne pas prendre de risque inutile car votre vie est en jeu. Parfois, je pense à la mort, mais j’essaye aussi de penser à ma famille et de rentrer à la maison en vie. Pour l’instant, c’est calme. Mais dans dix minutes, tout peut changer et on se retrouve à engager le combat. »
Et comme un signe du destin, quelques instants plus tard, l’artillerie russe bombarde. « Hey, cachez-vous, cachez-vous ! Danger ! Une roquette ! Danger ! », crie « Barmalei ». Une fois l'alerte passée, il reprend son poste, tel un soldat déjà habitué à la guerre, à seulement 22 ans.
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