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Guinée-Bissau : accord de transition politique entre l’armée et plusieurs partis d’opposition

Une semaine après le coup d’Etat en Guinée-Bissau, l’armée et plusieurs partis d’opposition ont trouvé un accord pour une transition politique. Le processus doit durer deux ans. Plusieurs instances seront mises en place pour organiser des élections législatives et présidentielle. Une annonce qui intervient alors que les discussions avec la communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest viennent tout juste de commencer.



Artur Sanha, président de la réunion entre la junte et les principaux partis d'opposition de Guinée-Bissau, lit l'accord de transition politique lors d'une conférence de presse, le 18 avril 2012 à Bissau. AFP / Seyllou
Artur Sanha, président de la réunion entre la junte et les principaux partis d'opposition de Guinée-Bissau, lit l'accord de transition politique lors d'une conférence de presse, le 18 avril 2012 à Bissau. AFP / Seyllou
L’armée bissau-guinéenne et les partis politiques qui ont accepté de discuter avec elle après le coup de force du 12 avril dernier placent la communauté internationale devant le fait accompli.

Le texte, qui a été signé au club Phare, le club sportif de l’armée, en fin d’après-midi mercredi 18 avril 2012, prévoit certes le retour du pouvoir aux civils, mais il entérine également la mise à l’écart du Premier ministre Carlos Gomes Junior, celle du président par intérim Raimundo Pereira, ainsi que la mise en place d’une solution extérieure au cadre constitutionnel.

L’Assemblée nationale est dissoute. Le président par intérim révoqué. L’accord, en revanche, prévoit en toutes lettres le maintien de la hiérarchie militaire existante. Une transition ne pouvant pas excéder deux ans sera mise en place. Elle comprendra un président, un gouvernement et un Conseil national de transition, chargé d’assurer un contrôle parlementaire.

C’est à l’issue de cette transition qu’auront lieu les élections législatives et présidentielle. Cet accord, qui vise à installer de nouvelles autorités près d’une semaine après le coup de force, intervient avant même que les discussions avec la Cédéao, la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest, ait pu aller au-delà d’une simple déclaration de principe.

La signature s’est faite sans le PAIGC, le parti de Gomes Junior et de Pereira, ainsi que d’autres partis qui considèrent ce Conseil national de transition comme une solution illégale.
Source: RFI


Vendredi 20 Avril 2012 - 01:50


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