L'état-major des forces armées en Guinée-Bissau Liliana Henriques / RFI
L’armée et la vingtaine de partis politiques bissau-guinéens qui ont accepté de travailler avec elle, poursuivent donc la mise en place des nouvelles institutions à marche forcée. Le groupe qui est emmené par le PRS, le parti de Kumba Yala, vient de livrer les noms de deux responsables de la toute nouvelle transition.
Celui tout d’abord du président de cette transition. Il s’agira de Manuel Serifo Nhamadjo, ancien candidat à la présidentielle. Il était arrivé troisième lors du premier tour. Le Conseil national de transition, l’organe législatif des nouvelles autorités, sera lui dirigé par Ibraima Sory Djalo le numéro 2 du PRS.
En face, le front constitué par le PAIGC
Dans le même temps, de l’autre côté de l’échiquier politique, le PAIGC, le parti du président et du Premier ministre déchus, a mis en place avec huit partis alliés un Front national anti-putsch. «L’objectif, selon un membre du PAIGC, sera de mener la lutte politique pour la restauration de l’état de droit et la restitution du pouvoir aux institutions démocratiquement élues». Le contenu concret de cette lutte politique reste encore à définir.
Entre ces deux blocs on trouve enfin quelques partis opposés au coup de force et à la transition, mais qui ne souhaitent pourtant pas s’allier au PAIGC. Ces partis-là, aussi, selon nos informations, cherchent à s’organiser.
Source: RFI
Celui tout d’abord du président de cette transition. Il s’agira de Manuel Serifo Nhamadjo, ancien candidat à la présidentielle. Il était arrivé troisième lors du premier tour. Le Conseil national de transition, l’organe législatif des nouvelles autorités, sera lui dirigé par Ibraima Sory Djalo le numéro 2 du PRS.
En face, le front constitué par le PAIGC
Dans le même temps, de l’autre côté de l’échiquier politique, le PAIGC, le parti du président et du Premier ministre déchus, a mis en place avec huit partis alliés un Front national anti-putsch. «L’objectif, selon un membre du PAIGC, sera de mener la lutte politique pour la restauration de l’état de droit et la restitution du pouvoir aux institutions démocratiquement élues». Le contenu concret de cette lutte politique reste encore à définir.
Entre ces deux blocs on trouve enfin quelques partis opposés au coup de force et à la transition, mais qui ne souhaitent pourtant pas s’allier au PAIGC. Ces partis-là, aussi, selon nos informations, cherchent à s’organiser.
Source: RFI
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