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Guinée-Bissau : deux blocs s'organisent autour de l'armée d'une part et du PAIGC d'autre part

En Guinée-Bissau, le PAIGC, le parti de l’ex-premier ministre Carlos Gomes Junior et du président par intérim déchu Raimundo Pereira, a annoncé jeudi 19 avril 2012 qu’il constituait avec 8 partis alliés un front anti-pustch. L’annonce intervient alors que les partis politiques, qui sont en discussion avec l’état-major, poursuivent la mise en place de leurs institutions de transition. Ils ont désigné ce jeudi également un président de transition, Manuel Serifo Nhamadjo, et un président du Conseil national de transition, Ibraima Sory Djalo. Deux blocs qui correspondent aux clivages politiques habituels du pays sont en train de se former sur cette question de la transition.



L'état-major des forces armées en Guinée-Bissau Liliana Henriques / RFI
L'état-major des forces armées en Guinée-Bissau Liliana Henriques / RFI
L’armée et la vingtaine de partis politiques bissau-guinéens qui ont accepté de travailler avec elle, poursuivent donc la mise en place des nouvelles institutions à marche forcée. Le groupe qui est emmené par le PRS, le parti de Kumba Yala, vient de livrer les noms de deux responsables de la toute nouvelle transition.

Celui tout d’abord du président de cette transition. Il s’agira de Manuel Serifo Nhamadjo, ancien candidat à la présidentielle. Il était arrivé troisième lors du premier tour. Le Conseil national de transition, l’organe législatif des nouvelles autorités, sera lui dirigé par Ibraima Sory Djalo le numéro 2 du PRS.

En face, le front constitué par le PAIGC

Dans le même temps, de l’autre côté de l’échiquier politique, le PAIGC, le parti du président et du Premier ministre déchus, a mis en place avec huit partis alliés un Front national anti-putsch. «L’objectif, selon un membre du PAIGC, sera de mener la lutte politique pour la restauration de l’état de droit et la restitution du pouvoir aux institutions démocratiquement élues». Le contenu concret de cette lutte politique reste encore à définir.

Entre ces deux blocs on trouve enfin quelques partis opposés au coup de force et à la transition, mais qui ne souhaitent pourtant pas s’allier au PAIGC. Ces partis-là, aussi, selon nos informations, cherchent à s’organiser.
Source: RFI


Vendredi 20 Avril 2012 - 08:21


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