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Guinée-Bissau: «il n’y aura pas de troupes supplémentaires de la Cédéao ici»

En Guinée-Bissau, à une semaine de la présidentielle dans ce pays lusophone, l'armée entend rassurer la communauté internationale. Elle restera dans les casernes. Les chefs des armées du Sénégal, du Niger, du Togo et du Nigeria se sont entretenus, vendredi 15 novembre, avec le président José Mario Vaz.



L’armée en Guinée-Bissau ne pense plus à fomenter des coups d’État et ne se mêle plus de politique. La garantie a été donnée par le chef des armées bissau-guinéennes, le général Biaguê Na Ntan, samedi 16 novembre, devant la haute hiérarchie militaire et le haut commandement de la force d’interposition de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao).
 
« Rassurer la communauté internationale »
 
« Je veux rassurer, encore une fois, la communauté internationale, en particulier l'Ecomib [Force de la Cédéao dans le pays]. Les forces armées de Guinée-Bissau ne sont plus intéressées par la politique et encore moins à fomenter des coups d'État », a-t-il affirmé.
 
La Guinée-Bissau traverse une crise politique profonde, à une semaine de la présidentielle. Les chefs des armées du Sénégal, du Niger, du Togo et du Nigeria étaient à Bissau et se sont entretenus avec le président José Mario Vaz, à ce sujet. Les discussions ont par ailleurs porté sur les dispositifs à mettre en place pour faciliter la venue de troupes supplémentaires de la Cédéao dans le pays. De cet entretien, rien n’a filtré.
 
La crainte du coup de force
 
La Cédéao craint ouvertement le scénario d’un coup de force dans ce pays et a décidé de renforcer les effectifs et le mandat de sa force en place, l’Ecomib. Sur cette question, le chef des Armées bissau-guinéennes est catégorique : pas question de faire venir un seul homme en Guinée-Bissau.
 
« Soyez tranquilles, il n'y aura pas de troupes supplémentaires de la Cédéao ici. Vous pouvez rester tranquilles », a ajouté le général Biaguê Na Ntan.
 
L’organisation régionale a prévenu que tout recours à l’armée pour imposer un acte illégal serait à considérer comme un coup d’État et entraînera des sanctions à l’encontre des responsables.

RFI

Dimanche 17 Novembre 2019 - 15:04


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