Connectez-vous S'inscrire
PRESSAFRIK.COM , L'info dans toute sa diversité (Liberté - Professionnalisme - Crédibilité)

Guinée-Bissau: une présidentielle pour en finir avec les militaires

Les bureaux de vote ferment à 18h ce dimanche 18 mai en Guinée-Bissau, où l'on vote pour le second tour de la présidentielle. Deux candidats en lice : José Mario Vaz, candidat du PAIGC, qui domine la vie politique depuis l’indépendance, et Nuno Nabiam, candidat sans étiquette mais qui bénéficie du soutien du PRS de feu Kumba Yala, l’ancien président. Comme pour le premier tour, aucune tension n'est perceptible dans les bureaux de vote de Bissau entre les citoyens. « Notre message s’adresse aux politiciens et aux militaires », ont expliqué de nombreux électeurs à notre envoyée spéciale.



A l’image du 1er tour, les électeurs ont voté dans le calme, la sérénité et même la bonne humeur, ce dimanche 18 mai. Dans la capitale, de nombreux bureaux sont installés en plein air, dans les rues. On vote sous les manguiers mais les listes sont bien affichées et nul n’est empêché d’accomplir son devoir. « C’est bien ça l’essentiel », remarque un observateur.

Il y a peut-être un peu moins d’affluence ce dimanche mais les électeurs se sont tout de même déplacés en masse. Ils ont délivré le même message aux politiciens et aux militaires : « On est fatigués des coups d’Etat. Regardez la misère dans notre pays. Nous votons pour en finir avec ce sacrifice. Le vote, c’est notre seule solution », explique Boubacar, un électeur du quartier de Missira.

Comment vont réagir les chefs militaires ?

Cette élection suscite beaucoup d’espoir. Les deux candidats ont affirmé qu’ils allaient accepter le verdict des urnes. La communauté internationale se dit confiante. Ce que beaucoup électeurs redoutent maintenant, c’est ce qui pourrait se passer cette nuit, demain, après-demain… et au moment de la proclamation des premiers résultats.

Beaucoup de rumeurs ont circulé à Bissau ces derniers jours et les électeurs se demandent comment vont réagir les chefs militaires, car l’armée reste la grande inconnue. Et on dit qu’en Guinée-Bissau, tout est toujours possible.



Lundi 19 Mai 2014 - 10:56


div id="taboola-below-article-thumbnails">

Nouveau commentaire :
Facebook Twitter