Le général Siaka Toumani Sangaré doit rencontrer ce 21 octobre les membres de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), le Premier ministre Jean-Marie Doré, la présidente du CNT (Conseil national de la transition) Rabiatou Serah Diallo puis les deux candidats à la présidentielle Alpha Condé et Cellou Dalein Diallo.
Le président de la Céni ira voir les deux candidats en lice pour le second tour dans leurs quartiers généraux respectifs, a-t-il précisé. Objectif : prendre à l’issue de la journée une décision sur un maintien ou un report de la date du second tour. De nombreux Guinéens sont impatients de savoir s’ils iront aux urnes dimanche 24 octobre. Impatients, également de tourner la page de la transition.
Au marché Madina, une femme s’emporte : « On est fatigués avec l’affaire des élections. Puis elle ajoute : Au début, nous avons tous dit que nous ne voulions pas des militaires au pouvoir. Maintenant que les militaires ont cédé, on ne parvient pas à s’entendre entre nous, pourquoi ? ».
« On doit aller aux élections pour libérer les gens », explique un homme. « Les Guinéens souffrent, ils vivent mal. Cette transition, dit-il, a trop duré ».
Un peu plus loin, un client du marché dit qu’il ne se sent pas tranquille dans la situation politique actuelle. « Je prie Dieu pour qu’il nous donne la chance d’aller au vote, que le lendemain les activité recommencent et que ce soit fini ».
Le général Sangaré, un homme du terrain
Cette nomination est le résultat de plusieurs semaines d'intenses tractations menées par l'Organisation internationale de la Francophonie, la diplomatie Burkinabé et les Nations unies. L'objectif étant de trouver une personnalité totalement neutre capable de transcender les clivages partisans.
Deux hommes étaient pressenti : le Malien Siaka Toumani Sangaré, déjà sur place à Conakry en tant qu'expert auprès de la Commission électorale et le Finlandais Mahti Atissari, prix Nobel de la paix, et artisan de l'indépendance de la Namibie.
« Après le premier tour nous étions arrivés à une phase critique » explique un haut responsable de l'OIF. « Les blocages politiciens faisaient craindre des dérapages » souligne la même source. Il y avait donc urgence. Abdou Diouf, et des hauts responsables des Nations unies ont alors longuement expliqué aux deux protagonistes qu'il n’y avait pas d’autre solution qu'une personnalité étrangère. Blaise Compaoré a lui aussi appuyé ce compromis.
Et c'est ainsi que le général Sangaré, largement favori en raison de sa connaissance du terrain et des hommes, s'est retrouvé à la tète de la Commission électorale guinéenne, quatre ans après avoir participé à l'organisation de l'élection présidentielle en Haïti en 2006.
Le président de la Céni ira voir les deux candidats en lice pour le second tour dans leurs quartiers généraux respectifs, a-t-il précisé. Objectif : prendre à l’issue de la journée une décision sur un maintien ou un report de la date du second tour. De nombreux Guinéens sont impatients de savoir s’ils iront aux urnes dimanche 24 octobre. Impatients, également de tourner la page de la transition.
Au marché Madina, une femme s’emporte : « On est fatigués avec l’affaire des élections. Puis elle ajoute : Au début, nous avons tous dit que nous ne voulions pas des militaires au pouvoir. Maintenant que les militaires ont cédé, on ne parvient pas à s’entendre entre nous, pourquoi ? ».
« On doit aller aux élections pour libérer les gens », explique un homme. « Les Guinéens souffrent, ils vivent mal. Cette transition, dit-il, a trop duré ».
Un peu plus loin, un client du marché dit qu’il ne se sent pas tranquille dans la situation politique actuelle. « Je prie Dieu pour qu’il nous donne la chance d’aller au vote, que le lendemain les activité recommencent et que ce soit fini ».
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