Des opposants manifestent à Conakry pour demander la tenue d'élections libres le 18 février 2013. Reuters / Samb
En décidant de se retirer du processus électoral pour cause de déficit de dialogue, sans pour autant boycotter les élections législatives, l’opposition guinéenne s’engage dans un nouveau bras de fer avec le pouvoir d’Alpha Condé, dit un observateur averti. Ce dernier ajoute que si l’opposition boycotte le processus électoral et tente d’empêcher les élections, il y aura inéluctablement des affrontements entre partisans et adversaires du régime.
Ces affrontements pourraient certainement précipiter le pays dans un cycle de violences aux conséquences imprévisibles qui vont encore prolonger cette transition, qui court déjà depuis plus de quatre ans.
Alpha Condé obligé d'organiser les élections en 2013
C’est pourquoi Alpha Condé est obligé d’organiser ces élections en 2013. Sinon, en 2015, il n’aura aucune explication à donner, aucune excuse à présenter au peuple de Guinée parce qu’il aura été incapable de mettre en place une Assemblée nationale pour contrôler l’action de son gouvernement.
Alors pour éviter cet imbroglio et empêcher l’irruption dans le jeu politique d’une troisième force, comme cela est de coutume en Afrique, il faudra que chaque parti en toute lucidité joue franc jeu avant qu’il ne soit trop tard.
Le ministre de l'Emploi et de l'enseignement professionnel, porte-parole du gouvernement, Albert Damatang Camara, estime que les autorités sont prêtes au dialogue :
Ces affrontements pourraient certainement précipiter le pays dans un cycle de violences aux conséquences imprévisibles qui vont encore prolonger cette transition, qui court déjà depuis plus de quatre ans.
Alpha Condé obligé d'organiser les élections en 2013
C’est pourquoi Alpha Condé est obligé d’organiser ces élections en 2013. Sinon, en 2015, il n’aura aucune explication à donner, aucune excuse à présenter au peuple de Guinée parce qu’il aura été incapable de mettre en place une Assemblée nationale pour contrôler l’action de son gouvernement.
Alors pour éviter cet imbroglio et empêcher l’irruption dans le jeu politique d’une troisième force, comme cela est de coutume en Afrique, il faudra que chaque parti en toute lucidité joue franc jeu avant qu’il ne soit trop tard.
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