Dans les artères dévastées du marché de Madina, on scie, on soude, on frappe la taule, les commerçants sont à pied d'œuvre. « On redresse d’abord et ce qui l’est impossible de réparer, on le change », témoigne un commerçant.
En attendant la commission ministérielle, l'urgence est financière. « Tout est brûlé, il ne reste rien ! Cela va coûter 30 000$ », déplore Aïsatou Keïta-Sylla, assise dans son container carbonisé. De sa marchandise il ne reste à la commerçante que des perles jaunes et roses, mélangées à la cendre.
La commission doit établir un rapport et proposer des mesures. Oumar Saïkou Diallo président de la chambre de commerce de Matam, espère qu'elles seront appliquées. « Depuis 2010, 2013, 2015, nous sommes toujours victimes, affirme-t-il. L’Etat se prononce là-dessus mais en vain. D’où l’importance cette fois-ci d’aller au bout pour que tous les gens soient réinstallés le plus vite possible ».
En équilibre sur les toitures, les hommes lèvent une maigre charpente. A l'extérieur, les vendeurs épargnés reprennent leurs activités car, expliquent-ils, il faut bien « gagner le quotidien ».
Rfi
En attendant la commission ministérielle, l'urgence est financière. « Tout est brûlé, il ne reste rien ! Cela va coûter 30 000$ », déplore Aïsatou Keïta-Sylla, assise dans son container carbonisé. De sa marchandise il ne reste à la commerçante que des perles jaunes et roses, mélangées à la cendre.
La commission doit établir un rapport et proposer des mesures. Oumar Saïkou Diallo président de la chambre de commerce de Matam, espère qu'elles seront appliquées. « Depuis 2010, 2013, 2015, nous sommes toujours victimes, affirme-t-il. L’Etat se prononce là-dessus mais en vain. D’où l’importance cette fois-ci d’aller au bout pour que tous les gens soient réinstallés le plus vite possible ».
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