La police nigériane disperse une manifestation contre l'augmentation du prix de l'essence à Lagos, le 3 janvier 2012. REUTERS/Akintunde Akinleye
Réuni dimanche 8 janvier 2012 en session d'urgence, les députés nigérians ont proposé un marché : le gouvernement suspend sa décision d'abandonner la subvention des carburants, décision qui a provoqué un doublement des prix de l'essence, en échange de quoi, les syndicats suspendent le mot d'ordre de grève générale de ce lundi.
Pour l'instant, les syndicats n'ont nullement l'intention de baisser les bras sans avoir rien obtenu. Ils ne se sont pas laissé influencer samedi 7 janvier par le président Goodluck Jonathan qui, dans une allocution, a fait une ultime tentative pour défendre sa politique en espérant que les syndicats renonceraient à la grève.
La crainte des pénuries
La hausse surprise des prix des carburants a provoqué des scènes de violences depuis le premier janvier sur l'ensemble du territoire, la police réprimant parfois avec violence les mouvements de protestation. Depuis ce dimanche, la perspective d'une grève générale a provoqué la panique dans les stations de service et les commerce, les Nigérians redoutant des pénuries. La dernière grande grève date de 2003 et les syndicats avaient paralysé l'ensemble du pays.
Beaucoup de Nigérians estiment que la subvention aux produits pétroliers, malgré son coût de 8 milliards de dollars par an, constitue le seul bénéfice qu'ils retiraient du statut de puissance pétrolière de leur pays. En effet le Nigéria se contente de vendre le brut et n'a pas investi dans l'industrie de raffinage. La plupart des produits raffinés sont donc importés.
Source: RFI
Pour l'instant, les syndicats n'ont nullement l'intention de baisser les bras sans avoir rien obtenu. Ils ne se sont pas laissé influencer samedi 7 janvier par le président Goodluck Jonathan qui, dans une allocution, a fait une ultime tentative pour défendre sa politique en espérant que les syndicats renonceraient à la grève.
La crainte des pénuries
La hausse surprise des prix des carburants a provoqué des scènes de violences depuis le premier janvier sur l'ensemble du territoire, la police réprimant parfois avec violence les mouvements de protestation. Depuis ce dimanche, la perspective d'une grève générale a provoqué la panique dans les stations de service et les commerce, les Nigérians redoutant des pénuries. La dernière grande grève date de 2003 et les syndicats avaient paralysé l'ensemble du pays.
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Source: RFI
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