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Hissène Habré au pavillon spécial: « si je voulais mettre fin à ma vie, rien ne m’en empêcherait »

S’il avait des tendances suicidaires, ce n’est pas un quelconque lieu de détention encore moins le pavillon spécial Aristide Le Dantec qui l’empêcherait de passer à l’acte, précise l’ancien président tchadien détenu pour crime de guerre et génocide au Sénégal, Hisséne Habré qui lâche, « si je voulais mettre fin à ma vie, rien ne m’en empêcherait ici au pavillon » qu’il n’aurait dû intégrer qu’avec l’approbation du médecin de la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Rebeuss, seul habilité à décider de l’évacuation d’un pensionnaire vers des structures médicales. Les autorités étatiques sont passés par là.



Hissène Habré au pavillon spécial: « si je voulais mettre fin à ma vie, rien ne m’en empêcherait »
Poursuivi pour crime de guerre et génocide, l’ancien président tchadien Hisséne Habré se trouve depuis deux semaines déjà dans les liens de la détention au niveau du pavillon spécial Aristide Le Dantec qu’il n’aurait dû, intégré, si « tout était passé dans les règles de l’art », qu’après avoir u moins fait un tour à la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Rebeuss où le médecin de la dite structure pénitentiaire seul habilité à décider de l’évacuation d’un pensionnaire vers des structures médicales appropriées où il pourrait recevoir un traitement.

Toutefois, la décision d’envoyer Hissène Habré directement dans le centre hospitalier n’est pas à mettre à l’actif des Magistrats qui siègent aux Chambres Africaines Extraordinaires en charge du procès de l’ancien président tchadien mais plutôt par le Procureur spécial, Mbacké Fall qui en parfaite intelligence s’en est référé aux autorités politiques du Sénégal qui même si, elles tentent de sauver la face, nous dit le journal « L’Observateur », des pourparlers ont été engagés.

Et ce, au sommet de l’Etat pour que l’ancien président puisse bénéficier du privilège et du respect dû à son rang au niveau de pavillon spécial Aristide Le Dantec où Hisséne Habré qui n’est soumis à aucun régime astreignant, n’a toutefois pas manqué de marteler à un de ses parents venu lui rendre visite.

« Si je voulais mettre fin à ma vie, rien ne m’en empêcherait ici au pavillon » avant de lâcher, « je suis persuadé que c’est Idriss Déby (actuel président du Tchad) qui est derrière toutes les machinations contre moi ».
 


Samedi 13 Juillet 2013 - 10:38


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