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Hôpital El hadji Ibrahima Niass : « 5 à 6 morts par jour »

Réunis hier en Assemblée Générale, les travailleurs de l’hôpital régional El Hadji Ibrahima Niass de Kaolack ont fait des révélations fracassantes. Ils estiment qu’à cause de la mauvaise gestion de la structure hospitalière, cinq (5) a six (6) morts sont enregistrés chaque jour. Le démenti de la direction et des syndicalistes de trésorerie ne tarde pas pour expliquer les difficultés qui affectent l’établissement.



Hôpital El hadji Ibrahima Niass : « 5 à 6 morts par jour »
Au cours d’une AG tenue hier, le porte- parole des manifestants, Dr Diakhaté a révélé une incompétence notoire de la part de la direction tout en expliquent que la crise que traverse l’hôpital es due à une mauvaise gestion des ressources humaines et financières. Pis, à l’en croire, cinq (5) a six (6) personnes perdent chaque jour la vie du fait d’une mauvaise gestion du personnel. Résultat des courses, estime le porte-parole du personnel, l’hôpital est devenu un véritable mouroir. Des malades y meurent chaque jour, s’ils ne sont pas purement rejetés. De l’avis de Diakhaté, la situation est telle que les médecins devant prendre en charge les évacués des districts n’hésitent pas à rester chez eux, se contentant de donner des consignes aux infirmiers au téléphone.
 
Pourtant renseigne le porte-parole, l’hôpital fait en moyenne de recettes journalières estimées à 2.000.000 F CFA. Très remonté, il s’en prend au Directeur,  Insa Sawaré et aux syndicalistes devenu « aveugles » et « sourds-muets ». Le directeur de l’hôpital Insa Sawaré ne semble nullement ébranlé par les révélations, encore moins par le mouvement d’humeur d’une partie du personnel. L’hôpital, se défend-il, est confronté depuis plusieurs années à des problèmes financiers, à cause de l’éclatement de sa subvention en deux (2), suite a l’érection de Kaffrine en région. « C’est uniquement pour l’argent qu’ils s’agitent. Comment voulez-vous qu’une direction qui se respecte puisse payer ces intéressements le 22 du mois alors que dans dix (10) jours les salaires des contractuels doivent tomber ».
 
Accusés de rouler pour la direction pour des privilèges et des sinécures dont le recrutement de « leurs enfants », les syndicalistes nient en bloc. Mbaye Kébé soutient que c’est la veille à 16h 45 qu’ils ont été informés de la décision des contestataires de tenir une AG au sujet de la gestion de l’hôpital, sur les colonnes du journal "l'as".  
 

Khadidiatou Penda Guindo (stagiaire)

Samedi 23 Novembre 2013 - 12:52


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