La situation que traverse la Société africaine de raffinage (Sar) préoccupe le président de la République, Macky Sall. Lors du Conseil présidentiel sur le projet de loi relatif à la répartition des revenus issus de nos ressources hydrocarbure, Macky Sall a annoncé que l'Etat du Sénégal, qui est l'actionnaire majoritaire de la Sar, via Petrosen, avec 46 %, va augmenter ses parts dans le capital. Ainsi, de 46 %, actuellement, l'Etat va passer à 49 % pour permettre à la Sar de pouvoir raffiner le pétrole brut sénégalais dont l'exploitation est prévue à partir de 2023.
Selon lui, au moment où le Sénégal attend ses premiers barils de pétrole et de gaz en 2023 et aspire à un accès universel à l'énergie avec des prix abordables, il serait paradoxal de produire du pétrole et de l'envoyer dans d'autres raffineries. « La Sar est un outil stratégique de l'État et nous veillerons à son bon fonctionnement. Car au moment où nous allons passer en production, il serait insensé d'aller raffiner notre pétrole ailleurs. Donc, nous serons extrêmement exigeants sur l'institution et les performances de la société », a-t-il dit.
Pour le moment, « il s’agit de la renflouer et de la recapitaliser pour lui permettre de faire face à ses obligations de modernisation et d’extension de capacités. Ça doit être compris pour tout le monde », a fait savoir le chef de l'Etat.
Selon lui, au moment où le Sénégal attend ses premiers barils de pétrole et de gaz en 2023 et aspire à un accès universel à l'énergie avec des prix abordables, il serait paradoxal de produire du pétrole et de l'envoyer dans d'autres raffineries. « La Sar est un outil stratégique de l'État et nous veillerons à son bon fonctionnement. Car au moment où nous allons passer en production, il serait insensé d'aller raffiner notre pétrole ailleurs. Donc, nous serons extrêmement exigeants sur l'institution et les performances de la société », a-t-il dit.
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