Opérations de déminage en cours, le 20 janvier 2013, sur le site gazier d'In Amenas. REUTERS/Louafi Larbi
Il n'y aurait pas eu une trentaine, mais une quarantaine de preneurs d'otages sur le site gazier d'In Amenas, en Algérie. Dans l'après-midi du 20 janvier, la télévision privée algérienne Ennahar a annoncé l'arrestation de cinq terroristes par l'armée. Trois autres islamistes seraient en fuite. Au cours de l'assaut final, les onze ravisseurs retranchés dans l'usine ont exécuté leur sept derniers otages avant d'être abattus par les forces spéciales algériennes.
Tout cela corrobore les déclarations du responsable de l'attaque, Mokhtar Belmokhtar, l'un des émirs d'al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Dans une vidéo tournée jeudi, cet islamiste disait être d'accord pour négocier la vie des otages avec les pays occidentaux, en échange de l'arrêt des bombardements au Mali.
En ce qui concerne le bilan, le ministre algérien de la Communication a affirmé dans la matinée de dimanche qu'il allait s'alourdir, après un premier décompte officiel provisoire de 23 otages morts et de 32 assaillants tués.
Selon Alger, le commando islamiste étaient composés de combattants de nationalité libyenne, néerlandaise, tunisienne, syrienne, égyptienne, malienne, yéménite, canadienne et algérienne.
A l'issue de l'ultime assaut, les forces de sécurité algériennes ont également récupéré un important arsenal. Des fusils mitrailleurs, des mortiers, des roquettes, des missiles avec des rampes de lancement, des stocks de munitions et des uniformes militaires de pays étrangers ont ainsi été retrouvés.
Douze cadavres japonais
Quelques heures plus tard, plusieurs corps calcinés ont été retrouvés sur le site de l'usine par l'armée algérienne, toujours occupée à déminer la plate-forme. Les autorités n'ont toujours pas précisé la nationalité des victimes. Certaines ambassades sont toujours à la recherche de leurs ressortissants. Deux ex-otages algériens ont affirmé que neuf Japonais ont été exécutés dès mercredi par les ravisseurs (lire encadré). Douze des cadavres déposés à la morgue sont des Japonais, a-t-on appris de source hospitalière à In Amenas.
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a qualifié la prise d'otages d'acte de guerre, en raison du nombre de personnes retenues. Laurent Fabius, le ministre français des Affaires étrangères, a quant à lui estimé qu'il « faut être implacable » face au terrorisme. Le président français François Hollande, lui, a reçu pendant près de deux heures les familles des otages français détenus au Sahel.
Il les a assurées de « l'action constante du gouvernement pour obtenir la libération de leurs proches ». Les otages sont vivants, assure enfin Jean-Yves Le Drian, sur la chaîne télévisée France 5.
Le lourd bilan japonais
Une source gouvernementale japonaise confirme à Reuters que neuf employés japonais de l'entreprise nippone qui a construit le site gazier ont été tués.
Un employé japonais de l’entreprise Japan Gas Corporation (JGC) déclare que dès les premières heures de la prise d’otages, les militants islamistes ont paru viser en priorité les employés japonais et ceux d’autres nationalités de l’entreprise japonaise. JGC a construit le site gazier. « Deux de mes collègues algériens ont été exécutés devant moi », déclare le technicien japonais. Lui a réussi à échapper à ses ravisseurs par miracle.
Neuf des dix-sept techniciens japonais qui se trouvaient sur le site gazier d'In Amenas ont été exécutés par les militants islamistes ou ont été tués par la riposte de l’armée algérienne dès les premières heures du drame, confirme une source gouvernementale à Tokyo.
Le président de l’entreprise JGC, Koichi Kawana, visite à Alger des hôpitaux : « 61 des 78 ouvriers et techniciens que JGC emploie sur le site sont vivants », dit-il. Contrairement au gouvernement japonais, le patron de JGC refuse de critiquer l’intervention de l’armée algérienne. « Nous sommes présents en Algérie depuis les années 1960, nous avons su gagner la confiance des Algériens. »
Source: RFI
Tout cela corrobore les déclarations du responsable de l'attaque, Mokhtar Belmokhtar, l'un des émirs d'al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Dans une vidéo tournée jeudi, cet islamiste disait être d'accord pour négocier la vie des otages avec les pays occidentaux, en échange de l'arrêt des bombardements au Mali.
En ce qui concerne le bilan, le ministre algérien de la Communication a affirmé dans la matinée de dimanche qu'il allait s'alourdir, après un premier décompte officiel provisoire de 23 otages morts et de 32 assaillants tués.
Selon Alger, le commando islamiste étaient composés de combattants de nationalité libyenne, néerlandaise, tunisienne, syrienne, égyptienne, malienne, yéménite, canadienne et algérienne.
A l'issue de l'ultime assaut, les forces de sécurité algériennes ont également récupéré un important arsenal. Des fusils mitrailleurs, des mortiers, des roquettes, des missiles avec des rampes de lancement, des stocks de munitions et des uniformes militaires de pays étrangers ont ainsi été retrouvés.
Douze cadavres japonais
Quelques heures plus tard, plusieurs corps calcinés ont été retrouvés sur le site de l'usine par l'armée algérienne, toujours occupée à déminer la plate-forme. Les autorités n'ont toujours pas précisé la nationalité des victimes. Certaines ambassades sont toujours à la recherche de leurs ressortissants. Deux ex-otages algériens ont affirmé que neuf Japonais ont été exécutés dès mercredi par les ravisseurs (lire encadré). Douze des cadavres déposés à la morgue sont des Japonais, a-t-on appris de source hospitalière à In Amenas.
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a qualifié la prise d'otages d'acte de guerre, en raison du nombre de personnes retenues. Laurent Fabius, le ministre français des Affaires étrangères, a quant à lui estimé qu'il « faut être implacable » face au terrorisme. Le président français François Hollande, lui, a reçu pendant près de deux heures les familles des otages français détenus au Sahel.
Il les a assurées de « l'action constante du gouvernement pour obtenir la libération de leurs proches ». Les otages sont vivants, assure enfin Jean-Yves Le Drian, sur la chaîne télévisée France 5.
Le lourd bilan japonais
Une source gouvernementale japonaise confirme à Reuters que neuf employés japonais de l'entreprise nippone qui a construit le site gazier ont été tués.
Un employé japonais de l’entreprise Japan Gas Corporation (JGC) déclare que dès les premières heures de la prise d’otages, les militants islamistes ont paru viser en priorité les employés japonais et ceux d’autres nationalités de l’entreprise japonaise. JGC a construit le site gazier. « Deux de mes collègues algériens ont été exécutés devant moi », déclare le technicien japonais. Lui a réussi à échapper à ses ravisseurs par miracle.
Neuf des dix-sept techniciens japonais qui se trouvaient sur le site gazier d'In Amenas ont été exécutés par les militants islamistes ou ont été tués par la riposte de l’armée algérienne dès les premières heures du drame, confirme une source gouvernementale à Tokyo.
Le président de l’entreprise JGC, Koichi Kawana, visite à Alger des hôpitaux : « 61 des 78 ouvriers et techniciens que JGC emploie sur le site sont vivants », dit-il. Contrairement au gouvernement japonais, le patron de JGC refuse de critiquer l’intervention de l’armée algérienne. « Nous sommes présents en Algérie depuis les années 1960, nous avons su gagner la confiance des Algériens. »
Source: RFI
Autres articles
-
RCA : lancement en fanfare de la campagne présidentielle
-
Soudan: l’ONU proteste après la mort de six «casques bleus» dans une attaque dans le Kordofan
-
Présidentielle en Guinée: Mamadi Doumbouya lance sa campagne aux portes de l’université de Kankan
-
Est de la RDC: près d’Uvira, des villes marquées par les violents combats entre l’armée et l’AFC/M23
-
RDC: les milices des Wazalendos se dotent d’un directoire pour organiser la riposte à l’Est




RCA : lancement en fanfare de la campagne présidentielle


