Un incendie a ravagé le principal marché de Lomé, au Togo, le 12 janvier 2013. REUTERS/Noel Kokou Tadegnon
Dès le lendemain de l’incendie du marché de Lomé, plusieurs personnes, dont l’ancien Premier ministre Agbéyomé Kodjo, sont interpelées et mises en garde à vue. Le 23 janvier, Jean Eklou, président de la jeunesse de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), le parti de Jean-Pierre Fabre, a été à son tour arrêté.
Le 26 janvier arpès-midi, les enquêteurs l’ont amené au siège du parti pour une perquisition. Selon le procureur de la République, Essossimna Poyodi, cette perquisition a permis de retrouver sur place 12 cocktails Molotov cassés et enterrés à l’intérieur de la clôture, mais disposant toujours de leur dispositif de mise à feu.
De son côté, le président de l'ANC, Jean-Pierre Fabre, est formel. C’est en vain qu’on rechercherait un lien entre les objets retrouvés à son siège et les incendies du marché. Pour Jean-Pierre Fabre, de nombreuses questions restent à élucider :
« Comment l'incendie du marché de Lomé a-t-il pu être allumé malgré la présence de vigiles à l'intérieur et à l'extérieur du bâtiment, et que sont devenus ces vigiles ? Deuxième question : à supposer que des incendiaires aient voulu utiliser des bouteilles de cocktail Molotov, comment ces bouteilles ont-elles pu venir à bout des grilles et des vitres que les pompiers ont dû défoncer à coups de bélier avant d'intervenir ? »
L’ANC exige une enquête internationale indépendante pour déterminer les origines des incendies et identifier leurs auteurs. Le gouvernement n’a pas réagi. L’enquête se poursuit.
Source: RFI
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