Pékin est officiellement en ligne de mire du G7. Alors que la Chine n'était pas mentionnée il y encore trois ans dans les communiqués du sommet, elle est aujourd'hui clairement présentée comme une rivale, une concurrente, voire une adversaire. Et la concurrence est à l'œuvre pour relancer une économie plus « verte ».
Les sept vont investir massivement 100 milliards de dollars par an dans les infrastructures des pays défavorisés en Afrique, en Asie ou encore en Amérique latine. Initiative pour un avenir plus vert certes, mais aussi une façon de contrecarrer les avancées de la Chine. Lancé par Joe Biden, le projet est baptisé « Build Back Better World » (Mieux reconstruire le monde) ou « B3W » : il doit concurrencer les « Nouvelles routes de la soie », ces investissements massifs de Pékin pour accroître son influence à l'étranger.
Ce projet chinois a été lancé en 2013 par le président Xi Jinping. En 2020, plus de 2 600 projets représentant au total près de 3 000 milliards d'euros, seraient liés aux « Routes de la soie ». Près de 100 pays ont déjà signé des accords avec Pékin pour développer des liaisons ferroviaires, des ports, des autoroutes ou d'autres types d'infrastructures. Sauf qu'apparaissent parfois des problème de surendettement.
« Pas dirigé par un petit groupe de pays »
La réaction chinoise à l'initiative du G7 ne s'est pas faite attendre. « L'époque où les décisions mondiales étaient dictées par un petit groupe de pays est révolue depuis longtemps », a déclaré un porte-parole de l'ambassade de Chine à Londres.
Le G7, ce club des démocraties libérales les plus riches, ne plaît pas du tout à Pékin. Déjà que le sommet avait visé sa récente « diplomatie des vaccins », puisque la Chine a, à elle seule, exporté presque autant de vaccins que l’Europe.
Face à la riposte des pays occidentaux contre ses « Nouvelles routes de la soie », Pékin se fait le chantre du multilatéralisme. « Nous avons toujours pensé que les pays, grands ou petits, puissants ou faibles, pauvres ou riches, sont égaux et que les affaires du monde devraient être traitées via des consultations entre tous les pays. »
Que de belles phrases dans ce communiqué, souligne Simon Leplâtre, notre correspondant à Shanghai : elles feraient presque oublier que le pays de Xi Jinping prend doucement le contrôle de la mer de Chine du Sud, en s’imposant par la force, face à ses voisins plus faibles.
Les sept vont investir massivement 100 milliards de dollars par an dans les infrastructures des pays défavorisés en Afrique, en Asie ou encore en Amérique latine. Initiative pour un avenir plus vert certes, mais aussi une façon de contrecarrer les avancées de la Chine. Lancé par Joe Biden, le projet est baptisé « Build Back Better World » (Mieux reconstruire le monde) ou « B3W » : il doit concurrencer les « Nouvelles routes de la soie », ces investissements massifs de Pékin pour accroître son influence à l'étranger.
Ce projet chinois a été lancé en 2013 par le président Xi Jinping. En 2020, plus de 2 600 projets représentant au total près de 3 000 milliards d'euros, seraient liés aux « Routes de la soie ». Près de 100 pays ont déjà signé des accords avec Pékin pour développer des liaisons ferroviaires, des ports, des autoroutes ou d'autres types d'infrastructures. Sauf qu'apparaissent parfois des problème de surendettement.
« Pas dirigé par un petit groupe de pays »
La réaction chinoise à l'initiative du G7 ne s'est pas faite attendre. « L'époque où les décisions mondiales étaient dictées par un petit groupe de pays est révolue depuis longtemps », a déclaré un porte-parole de l'ambassade de Chine à Londres.
Le G7, ce club des démocraties libérales les plus riches, ne plaît pas du tout à Pékin. Déjà que le sommet avait visé sa récente « diplomatie des vaccins », puisque la Chine a, à elle seule, exporté presque autant de vaccins que l’Europe.
Face à la riposte des pays occidentaux contre ses « Nouvelles routes de la soie », Pékin se fait le chantre du multilatéralisme. « Nous avons toujours pensé que les pays, grands ou petits, puissants ou faibles, pauvres ou riches, sont égaux et que les affaires du monde devraient être traitées via des consultations entre tous les pays. »
Que de belles phrases dans ce communiqué, souligne Simon Leplâtre, notre correspondant à Shanghai : elles feraient presque oublier que le pays de Xi Jinping prend doucement le contrôle de la mer de Chine du Sud, en s’imposant par la force, face à ses voisins plus faibles.
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