Légiférer sur l’interdiction de la Burqa au Sénégal n’est pas pertinent. D’autant plus qu’il y a des dispositions plus importantes à prendre pour prévenir le terrorisme. C’est l’avis du professeur Ndiack Fall de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar qui se prononçait sur la question sur les ondes de la Sud fm.
Selon lui il y a des mesures beaucoup plus judicieuses qui pourraient être mises en place pour assurer la sécurité des biens et des personnes vivant sur le territoire sénégalais : «ce n’est pas souhaitable de légiférer ou songer à interdire la Burqa pour une raison bien simple, on risque de se focaliser sur un phénomène marginal. Il est plutôt souhaitable de se focaliser sur des problèmes beaucoup plus violents, puisque quand on parle de terrorisme, il y a avant tout le problème de l’insécurité qui règne au niveau des populations», affirme-t-il.
Dans le lot des dispositions à prendre pour assurer la quiétude des populations , le professeur Ndiack Fall explique : « dans ce cadre déterminé il faudrait songer plutôt à réarmer les forces de sécurité, autrement dit, en leur donnant tous les moyens nécessaires à l’accomplissement de leurs tâches, et indépendamment de cela, il faut qu’il y ait une collaboration de la population. Parce que quand on parle de police de proximité, cela signifie que les populations doivent se sentir impliquées en matière de sécurité. Elles doivent collaborer avec les forces de police et de gendarmerie, en donnant au besoin les renseignements adéquats sur des situations qu’elles jugeraient inquiétantes».
Pour conclure, l’universitaire soutient qu’«il ne fallait pas se focaliser sur ce problème marginal, parce que tout simplment, interdire la Burqa pourrait sembler aux yeux de certains, légaliser d’autres pratiques par exemple le port de tenues indécentes».
Selon lui il y a des mesures beaucoup plus judicieuses qui pourraient être mises en place pour assurer la sécurité des biens et des personnes vivant sur le territoire sénégalais : «ce n’est pas souhaitable de légiférer ou songer à interdire la Burqa pour une raison bien simple, on risque de se focaliser sur un phénomène marginal. Il est plutôt souhaitable de se focaliser sur des problèmes beaucoup plus violents, puisque quand on parle de terrorisme, il y a avant tout le problème de l’insécurité qui règne au niveau des populations», affirme-t-il.
Dans le lot des dispositions à prendre pour assurer la quiétude des populations , le professeur Ndiack Fall explique : « dans ce cadre déterminé il faudrait songer plutôt à réarmer les forces de sécurité, autrement dit, en leur donnant tous les moyens nécessaires à l’accomplissement de leurs tâches, et indépendamment de cela, il faut qu’il y ait une collaboration de la population. Parce que quand on parle de police de proximité, cela signifie que les populations doivent se sentir impliquées en matière de sécurité. Elles doivent collaborer avec les forces de police et de gendarmerie, en donnant au besoin les renseignements adéquats sur des situations qu’elles jugeraient inquiétantes».
Pour conclure, l’universitaire soutient qu’«il ne fallait pas se focaliser sur ce problème marginal, parce que tout simplment, interdire la Burqa pourrait sembler aux yeux de certains, légaliser d’autres pratiques par exemple le port de tenues indécentes».
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