Ce sont deux projets de loi qui ont été adoptés en lecture préliminaire, ce qui signifie qu’ils seront examinés pour une éventuelle poursuite du processus législatif. Ces textes ont été proposés respectivement par le vice-ministre Avi Maoz, appartenant au courant suprémaciste, et par l'un des chefs de l’opposition, Avigdor Lieberman. C’est un double vote symbolique, mais lourd de sens. Car le but avoué était d'embarrasser le Premier ministre israélien en pleine visite du vice-président américain J.D. Vance.
Benyamin Netanyahu a tenté sans succès de repousser cette initiative qu’il a qualifié de « provocation de l’opposition » visant à « nuire aux relations avec les États-Unis ». Malgré les consignes, un député du Likoud, le parti de Benyamin Netanyahu a voté en faveur du projet. Et c’est le cas également des partis d’extrême droite et de plusieurs députés de l’opposition. Il faut rappeler qu’en juillet dernier une motion déclarative sur le même sujet avait été adoptée par 71 députés sur les 120 que compte la Knesset.
Washington martèle qu'il n'y aura pas d'annexion de la Cisjordanie
La réaction du secrétaire d’État américain a été immédiate. Marco Rubio estime que les projets d’annexion d’Israël en Cisjordanie « menacent » la trêve et pourraient être contre-productifs. Il faut rappeler que Donald Trump lui-même s’est opposé à l’annexion de la Cisjordanie : cela n’arrivera pas, avait-il proclamé. Et c’est pour cette raison que les responsables américains se rendent en Israël un après l'autre, pour surveiller de près la mise en œuvre de l’accord.
Après le départ de J.D. Vance à la mi-journée, le secrétaire d’État Marco Rubio est attendu en Israël jeudi 23 octobre. Et les émissaires Steve Witkoff et Jared Kushner font des va-et vient permanents. Les américains ont mis sur pied en Israël un Centre de coordination civil-militaire pour contrôler la situation. Avec l'humour, les médias en Israël parlent de Bibi-Sitting!
Benyamin Netanyahu a tenté sans succès de repousser cette initiative qu’il a qualifié de « provocation de l’opposition » visant à « nuire aux relations avec les États-Unis ». Malgré les consignes, un député du Likoud, le parti de Benyamin Netanyahu a voté en faveur du projet. Et c’est le cas également des partis d’extrême droite et de plusieurs députés de l’opposition. Il faut rappeler qu’en juillet dernier une motion déclarative sur le même sujet avait été adoptée par 71 députés sur les 120 que compte la Knesset.
Washington martèle qu'il n'y aura pas d'annexion de la Cisjordanie
La réaction du secrétaire d’État américain a été immédiate. Marco Rubio estime que les projets d’annexion d’Israël en Cisjordanie « menacent » la trêve et pourraient être contre-productifs. Il faut rappeler que Donald Trump lui-même s’est opposé à l’annexion de la Cisjordanie : cela n’arrivera pas, avait-il proclamé. Et c’est pour cette raison que les responsables américains se rendent en Israël un après l'autre, pour surveiller de près la mise en œuvre de l’accord.
Après le départ de J.D. Vance à la mi-journée, le secrétaire d’État Marco Rubio est attendu en Israël jeudi 23 octobre. Et les émissaires Steve Witkoff et Jared Kushner font des va-et vient permanents. Les américains ont mis sur pied en Israël un Centre de coordination civil-militaire pour contrôler la situation. Avec l'humour, les médias en Israël parlent de Bibi-Sitting!
Autres articles
-
Sous fortes pressions militaire et politique, l'Ukraine négocie aux États-Unis
-
Palestine: quand des objets ordinaires deviennent des symboles de résistance
-
États-Unis: après les tirs près de la Maison Blanche, Trump dénonce un «acte de terrorisme»
-
Au moins 13 morts dans l’incendie d’un complexe résidentiel à Hong Kong
-
Pérou: l'ex-président Martin Vizcarra condamné à 14 ans de prison pour corruption





Sous fortes pressions militaire et politique, l'Ukraine négocie aux États-Unis


