Ce sont là les assurances de l’avocat non moins milliardaire congolais qui réagit dans le cadre de la traque des biens dits mal acquis contre Karim Wade et ses co-prévenus notamment Bibo Bourgi, patron d’Eden Roc. Sur laquelle, depuis Paris, Me Vincent Gomez balance. «Je suis bel et bien propriétaire de sept appartements et non de trois dans le complexe immobilier Eden Roc. Ces actifs immobiliers ont été acquis régulièrement auprès de la société Hardstand par la Sci de l’orient et moi-même». Assure-t-il dans « Libération », «la vente desdits appartements est antérieure aux démêlés judiciaires avec la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI) de Monsieur Bourgi, administrateur de Hardstand. Au moment où Monsieur Bourgi se trouve en prise avec la CREI le solde restant dû à Hardstand est de 1.204.303.125 F Cfa. Entre temps, la CREI a pris une ordonnance plaçant sous séquestre les biens de monsieur Bourgi et toutes les sociétés qu’il dirigeait.
Un administrateur provisoire a été désigné pour gérer Hardstand, à savoir ibrahima Diop du cabinet Auditex à Dakar. L’administrateur provisoire a voulu disposer des trois appartements sur lesquels un solde du prix était dû. Vous comprendrez que je ne pouvais pas libérer 1.204.303.125 F CFA au cabinet Auditex ou entre les mains de son administrateur, Ibrahima Diop. Mon notaire à Dakar a invité Ibrahima Diop par courrier à venir régulariser la vente des trois appartements du fait que Bourgi était privé de sa capacité à gérer Hardstand ».
Selon l’avocat, «l’administrateur a cru devoir obtenir l’autorisation de la CREI, laquelle a subordonné cette régularisation à mon audition ». Me Vincent Gomez d’indiquer n’avoir jamais été inquiété par la CREI qui dit-il, ne l’a jamais « convoqué » pour une audition. Il se demande bien pour quelle raison ? Et martèle-t-il : « jusqu’à preuve du contraire, je jouis pleinement de mon droit de propriété sur les sept appartements dans le complexe Eden Roc».
Un administrateur provisoire a été désigné pour gérer Hardstand, à savoir ibrahima Diop du cabinet Auditex à Dakar. L’administrateur provisoire a voulu disposer des trois appartements sur lesquels un solde du prix était dû. Vous comprendrez que je ne pouvais pas libérer 1.204.303.125 F CFA au cabinet Auditex ou entre les mains de son administrateur, Ibrahima Diop. Mon notaire à Dakar a invité Ibrahima Diop par courrier à venir régulariser la vente des trois appartements du fait que Bourgi était privé de sa capacité à gérer Hardstand ».
Selon l’avocat, «l’administrateur a cru devoir obtenir l’autorisation de la CREI, laquelle a subordonné cette régularisation à mon audition ». Me Vincent Gomez d’indiquer n’avoir jamais été inquiété par la CREI qui dit-il, ne l’a jamais « convoqué » pour une audition. Il se demande bien pour quelle raison ? Et martèle-t-il : « jusqu’à preuve du contraire, je jouis pleinement de mon droit de propriété sur les sept appartements dans le complexe Eden Roc».
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