Le promoteur de lutte définitivement fixé sur son sort. Il risque gros tout de même. En fait si le réquisitoire du Procureur de la République est suivi. A l’issue d’un marathon de sa dernière audience au Palais de justice de Dakar en date du 11 décembre 2013, ce dernier avait requis pas moins de dix (10) ans contre Luc Nicolaï qui devra aussi casser la tirelire. Car, la partie civile réclame elle-aussi 750 millions au titre de dommages et intérêts.
La défense pas du tout d’accord évoque un dossier « vide et léger ». Me Cissé, un des avocats de Luc Nicolaï soutient : « on plaide la relaxe pure et simple parce que dans le dossier, il n’y a manifestement aucun élément. Vous avez la déclaration de Djibril Diop et vous avez les soi disant relevés téléphoniques. Ce sont les seuls éléments sur lesquels l’accusation établit son château de cartes. Et nous avons démantelé ce château pour montrer qu’en réalité Djibril Diop a varié dans ses déclarations à plusieures reprises. Et puis, le relevé téléphonique ne peut pas constituer des éléments de preuves.
Seul le contenu des conversations peut donner du crédit à une prétendue association de malfaiteurs ou de détention de drogue. On a dit que la partie civile, Bertrand Touly emploi 300 personnes. Alors qu’il y a des milliers de sénégalais que Luc fait travailler mais aussi fait vivre. Luc est pratiquement le principal employeur, aujourd’hui, ces jeunes là, si Luc continue à garder prison, cela risque de se répercuter sur la lutte sénégalaise ». Verdict à suivre.
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