Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la fille qui a lieu chaque 11 octobre, des acteurs de la société civile se sont réunis pour lancer un appel poignant en faveur de l'adoption du Code de l'Enfant au Sénégal.
La Coalition nationale pour l'abandon du mariage des enfants au Sénégal (Coname) a tenu ladite rencontre au musée de la femme Henriette Bathily. L'objectif de cette réunion était de faire la présentation de l'argumentaire religieux en faveur de l'abandon du mariage des enfants.
Selon des données alarmantes issues de l'Enquête démographique et de santé continue (Edsc) réalisée en 2019, il a été révélé que 30,5 % des femmes âgées de 20 à 24 ans au Sénégal se marient avant l'âge de 15 ans. Une étude plus récente révèle que 31 % des filles sont mariées avant leur 18e anniversaire, et 9 % le sont avant l'âge de 15 ans. Les régions de Tambacounda, Kaffrine, Kolda et Kédougou enregistrent les taux de mariages d'enfants les plus bas, allant de 57 % à 72 %.
Marie-Thérèse Sambou, la présidente de la Coname, a souligné que cette journée de plaidoyer vise à mettre en avant les droits des filles. Elle a plaidé « pour le relèvement de l'âge du mariage des filles à 18 ans, en contraste avec la législation actuelle du Code de la Famille qui autorise le mariage des filles dès l'âge de 16 ans, tandis que les garçons doivent avoir 18 ans ».
Elle a rappelé également que le Code de l'Enfant est un cadre législatif et juridique essentiel pour mieux protéger les droits des enfants dans tous les domaines. D’après Les Échos, cela permettrait de légiférer et de renforcer toutes les avancées en matière de protection de l'enfant.
À l'approche de l'ouverture de la session ordinaire unique de l'Assemblée nationale prévue pour le samedi 14 octobre, la Coname appelle les députés à faire de l'adoption du Code de l'Enfant une priorité législative.
La Coname qui regroupe 32 organisations de la société civile, mène un combat depuis 2017 pour mettre fin au mariage des enfants au Sénégal, un enjeu crucial pour l'avenir des filles du pays.
Ce plaidoyer en faveur du Code de l'Enfant est une étape majeure pour renforcer la protection des droits des enfants, en particulier des filles, et lutter contre les mariages précoces au Sénégal.
La Coalition nationale pour l'abandon du mariage des enfants au Sénégal (Coname) a tenu ladite rencontre au musée de la femme Henriette Bathily. L'objectif de cette réunion était de faire la présentation de l'argumentaire religieux en faveur de l'abandon du mariage des enfants.
Selon des données alarmantes issues de l'Enquête démographique et de santé continue (Edsc) réalisée en 2019, il a été révélé que 30,5 % des femmes âgées de 20 à 24 ans au Sénégal se marient avant l'âge de 15 ans. Une étude plus récente révèle que 31 % des filles sont mariées avant leur 18e anniversaire, et 9 % le sont avant l'âge de 15 ans. Les régions de Tambacounda, Kaffrine, Kolda et Kédougou enregistrent les taux de mariages d'enfants les plus bas, allant de 57 % à 72 %.
Marie-Thérèse Sambou, la présidente de la Coname, a souligné que cette journée de plaidoyer vise à mettre en avant les droits des filles. Elle a plaidé « pour le relèvement de l'âge du mariage des filles à 18 ans, en contraste avec la législation actuelle du Code de la Famille qui autorise le mariage des filles dès l'âge de 16 ans, tandis que les garçons doivent avoir 18 ans ».
Elle a rappelé également que le Code de l'Enfant est un cadre législatif et juridique essentiel pour mieux protéger les droits des enfants dans tous les domaines. D’après Les Échos, cela permettrait de légiférer et de renforcer toutes les avancées en matière de protection de l'enfant.
À l'approche de l'ouverture de la session ordinaire unique de l'Assemblée nationale prévue pour le samedi 14 octobre, la Coname appelle les députés à faire de l'adoption du Code de l'Enfant une priorité législative.
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