Le ministère de la santé a profité de la célébration de la Journée mondiale de la santé mentale pour attirer l’attention des travailleurs sur le fait que les problèmes de santé mentale sont les principales causes de l’absentéisme et de problèmes de rendement au travail, de la perte d’emploi et des prises de retraite anticipées.
«Les maladies mentales sont stigmatisés et cette stigmatisation ne s’arrête pas aux maladies et aux malades mentaux, elle peut même s’étendre à ceux qui les prennent en charge ou aux structures qui les prennent en charge parce que dans le domaine médicale quelle que soit l’affection, un système de référence et de contre référence est respecté », déclare la chef de la division santé mentale du ministère de la santé.
Le professeur Aida Sylla de déplorer : «Lorsqu’un collègue vous envoie un malade mental y a un minimum qui est écrit sur le papier avec les raisons pour lesquelles il le réfère. Et, tous les psychiatres vous diront que lorsque les collègues réfèrent, ils le font sans piper un seul mot sur la maladie comme si cette maladie n’était que l’apanage de ceux qui ont été spécialement formés pour la traiter et cela fait que partout au Sénégal, les malades vont atterrir directement dans les structures spécialisées et ces structures ne sont pas nombreuses».
Selon ces propres termes, «la division santé mentale s’est dite que la première plaidoirie commence non pas aux fins des populations mais aux fins même des prestataires de soin et c’est ainsi que les collègues ont pu nous dire qu’ils avaient une certaine résistance à prendre en charge parce qu’ils étaient loin de l’enseignement reçu à la faculté».
Et, pour outiller les prestataires des cases de santé ou des postes de santé, la division santé mentale a élaboré deux (2) guides manuels de prise en charge afin que les soins puissent avoir lieu à tous les niveaux. «Deux guises ont été mis à la disposition des acteurs de la santé les plus proches de la population pour que les personnes affectées par ces maladies trouvent des réponses au plus près de chez elles», informe le professeur.
Venu représenter Abdoulaye Diouf Sarr, le Directeur de cabinet du ministre de la Santé précise que «cette journée constitue un moyen pour sensibiliser les populations sur la santé mentale et contribuer ainsi à la dimension importante de la promotion de la santé».
Selon Alassane Mbengue, «l’usage de substances nocives ou l’alcool, l’absentéisme constituent une perte de rendement, la dépression et les troubles de l’anxiété sont un problème courant de santé mentale qui agissent sur notre capacité à travailler, et sur notre productivité». «Il est dès lors important que les structures de santé accompagnent efficacement ceux qui sont victimes de troubles psychiques dans le monde du travail», souligne-t-il.
A l’en croire, dans le monde plus de 300 millions de personnes souffrent de dépression, et c’est la principale cause d’incapacité, et plus de 260 personnes présentent des troubles de l’anxiété».
Et, selon une étude récente effectuée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), on estime que la dépression et les troubles de l’anxiété coûtent au niveau mondial 1000 milliards de dollars.
«Les maladies mentales sont stigmatisés et cette stigmatisation ne s’arrête pas aux maladies et aux malades mentaux, elle peut même s’étendre à ceux qui les prennent en charge ou aux structures qui les prennent en charge parce que dans le domaine médicale quelle que soit l’affection, un système de référence et de contre référence est respecté », déclare la chef de la division santé mentale du ministère de la santé.
Le professeur Aida Sylla de déplorer : «Lorsqu’un collègue vous envoie un malade mental y a un minimum qui est écrit sur le papier avec les raisons pour lesquelles il le réfère. Et, tous les psychiatres vous diront que lorsque les collègues réfèrent, ils le font sans piper un seul mot sur la maladie comme si cette maladie n’était que l’apanage de ceux qui ont été spécialement formés pour la traiter et cela fait que partout au Sénégal, les malades vont atterrir directement dans les structures spécialisées et ces structures ne sont pas nombreuses».
Selon ces propres termes, «la division santé mentale s’est dite que la première plaidoirie commence non pas aux fins des populations mais aux fins même des prestataires de soin et c’est ainsi que les collègues ont pu nous dire qu’ils avaient une certaine résistance à prendre en charge parce qu’ils étaient loin de l’enseignement reçu à la faculté».
Et, pour outiller les prestataires des cases de santé ou des postes de santé, la division santé mentale a élaboré deux (2) guides manuels de prise en charge afin que les soins puissent avoir lieu à tous les niveaux. «Deux guises ont été mis à la disposition des acteurs de la santé les plus proches de la population pour que les personnes affectées par ces maladies trouvent des réponses au plus près de chez elles», informe le professeur.
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Selon Alassane Mbengue, «l’usage de substances nocives ou l’alcool, l’absentéisme constituent une perte de rendement, la dépression et les troubles de l’anxiété sont un problème courant de santé mentale qui agissent sur notre capacité à travailler, et sur notre productivité». «Il est dès lors important que les structures de santé accompagnent efficacement ceux qui sont victimes de troubles psychiques dans le monde du travail», souligne-t-il.
A l’en croire, dans le monde plus de 300 millions de personnes souffrent de dépression, et c’est la principale cause d’incapacité, et plus de 260 personnes présentent des troubles de l’anxiété».
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