Karim Wade super ministre
Le département ministériel qu’occupe le fils du président de la République et leader de la Génération du concret continue de faire jaser. Le bureau politique de l’Alliance des Forces de Progrès (AFP) a estimé que Karim Wade dispose «les prérogatives d’un vice-président». Selon le communiqué de cette instance parvenu à notre rédaction, «Non seulement le gouvernement reste pléthorique mais la répartition des services étale au grand jour les motivations qui animent Me Wade qui, avec ses réflexes autoritaires, a confirmé la main mise de son fils sur l’essentiel des dossiers de l’Etat, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays». En fait, a-t-il ajouté, «ce dernier garde les prérogatives d’un vice-Président aux pouvoirs très étendus, en passant du statut officiel de Conseiller spécial du Président de la République à celui de Ministre d’Etat aux portefeuilles tentaculaires, pour parachever une destruction systémique aux antipodes d’un développement concerté».
Les camarades de Moustapha Niasse ont, sous ce rapport, indiqué que «le projet de loi instituant une vice-présidence pour brouiller davantage les cartes n’est que le premier pas vers la tentative d’organiser une succession par des subterfuges composés de décrets et un coup de force revêtu d’un habillage juridique qui ne tromperait personne».
Le bureau politique de l’AFP s’est, par ailleurs, intéressé au climat social du pays assez délétère avec les affaires Sonatel, Air sénégal International, Industries Chimiques du Sénégal (ICS), grève des agents du nettoiement, des syndicats d’enseignants et autres.
La question du monde rural est encore revenue dans les discussions des responsables progressistes. Ils ont souligné que «le monde rural, qui a déjà payé un lourd tribut à la cupidité et à l’incompétence vient de faire l’objet d’un nouveau slogan tout aussi insipide et cynique que la GOANA, à savoir la « révolution rurale ». Et de rappeler : «neuf ans après la promotion d’une nouvelle race d’intermédiaires voraces désignés sur des bases clientélistes, l’Etat-PDS fait semblant de découvrir une situation qu’il a lui-même créée en appauvrissant des paysans aujourd’hui dépourvus de revenus, à cause de l’absence quasi totale de campagne de commercialisation agricole».
Les camarades de Moustapha Niasse ont, sous ce rapport, indiqué que «le projet de loi instituant une vice-présidence pour brouiller davantage les cartes n’est que le premier pas vers la tentative d’organiser une succession par des subterfuges composés de décrets et un coup de force revêtu d’un habillage juridique qui ne tromperait personne».
Le bureau politique de l’AFP s’est, par ailleurs, intéressé au climat social du pays assez délétère avec les affaires Sonatel, Air sénégal International, Industries Chimiques du Sénégal (ICS), grève des agents du nettoiement, des syndicats d’enseignants et autres.
La question du monde rural est encore revenue dans les discussions des responsables progressistes. Ils ont souligné que «le monde rural, qui a déjà payé un lourd tribut à la cupidité et à l’incompétence vient de faire l’objet d’un nouveau slogan tout aussi insipide et cynique que la GOANA, à savoir la « révolution rurale ». Et de rappeler : «neuf ans après la promotion d’une nouvelle race d’intermédiaires voraces désignés sur des bases clientélistes, l’Etat-PDS fait semblant de découvrir une situation qu’il a lui-même créée en appauvrissant des paysans aujourd’hui dépourvus de revenus, à cause de l’absence quasi totale de campagne de commercialisation agricole».
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