Cinq jours après le drame, une tente en construction a été transformée en bureau d'accueil pour orienter ou répondre aux nombreuses questions des familles. Elles continuent d'être appelées pour tenter d'identifier leurs proches même si aujourd'hui, l'état même des corps, très dégradé, ne semble plus permettre d'espérer une identification par ce biais.
Dans une autre tente, le directeur du Centre national de gestion des crises a convoqué une réunion avec les bénévoles de la Croix-Rouge qui travaillent sur le site. Il précise que l'identification se fera surtout grâce aux empreintes digitales relevées sur les corps : « Je viens juste de les informer des décisions prises, pour qu'ils puissent expliquer aux familles le processus et qu'elles fassent preuve de patience. Et à ceux qui se plaignent de ne pas retrouver leurs proches, il faut leur expliquer que cette identification ne se fera que grâce à des données biométriques », explique le colonel Nathan Kigotho.
En attendant, c'est toujours grâce à des bénévoles, ceux de la Croix-Rouge présents depuis le début ou des habitants de Nairobi comme Samson, que l'attente devient peu à peu moins pénible : « J'ai entendu dire à la radio qu'ici il y avait des gens qui n'avaient pas de nourriture ni d'eau. J'ai décidé de venir pour aider. J'ai acheté des biscuits, du lait et de l'eau ».
Samson et sa femme passent de famille en famille. Et en moins d'une heure, leurs cartons sont vides.
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