Pour l'instant, les prévenus n'ont rien dit ou presque. Assis en rang dans le box, ces quatre jeunes Kényans d'origine somalienne et un étudiant tanzanien converti à l’islam se sont contentés de plaider non coupables. A l'ouverture des audiences, ils ont simplement affirmé avoir été torturés par la police et assistent sans réagir à leur procès.
Tous ont été arrêtés le jour même de l'attaque ou le lendemain. L'un d'eux travaillait dans un hôtel où les autres, des amis, avaient dîné la veille de l'attaque. Un deuxième était un vigile de l'université de Garissa, qui aurait permis l'entrée du commando. Il a été arrêté par les forces de sécurité alors qu'il envoyait des photos des cadavres vers la Somalie. Un troisième, porteur de deux téléphones, se cachait sous un lit lors de l'arrivée de la police, incapable d'expliquer sa présence sur les lieux. Il est le plus religieux de tous : on le soupçonne d'être l'un des tireurs. Et deux autres, qui auraient fourni les armes, ont été arrêtés le lendemain à bord d'un autobus alors qu'ils tentaient de passer la frontière.
Ouvert depuis près d'un an, le procès de ces seconds couteaux s'éternise dans une relative indifférence. L'accusation espère toutefois clore ses auditions de témoins d'ici quelques semaines.
Et c'est dans ce contexte que le gouvernement kényan a annoncé son intention de fermer le camp de réfugiés somaliens de Dadaab, malgré les protestations internationales. Le chef de cabinet du ministre de l'Intérieur a affirmé que l'attaque de Garissa, mais aussi celle du centre commercial de Westgate, avaient été planifiées dans ce camp.
Source: Rfi.fr
Tous ont été arrêtés le jour même de l'attaque ou le lendemain. L'un d'eux travaillait dans un hôtel où les autres, des amis, avaient dîné la veille de l'attaque. Un deuxième était un vigile de l'université de Garissa, qui aurait permis l'entrée du commando. Il a été arrêté par les forces de sécurité alors qu'il envoyait des photos des cadavres vers la Somalie. Un troisième, porteur de deux téléphones, se cachait sous un lit lors de l'arrivée de la police, incapable d'expliquer sa présence sur les lieux. Il est le plus religieux de tous : on le soupçonne d'être l'un des tireurs. Et deux autres, qui auraient fourni les armes, ont été arrêtés le lendemain à bord d'un autobus alors qu'ils tentaient de passer la frontière.
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