Les expulsés sont, pour l'immense majorité des ressortissants Nigériens, mais aussi des Maliens, qui se trouvaient dans le sud de l'Algérie. Ces expulsions ont eu lieu au cours des derniers jours, elles concernent une majorité d'hommes mais aussi des femmes et des enfants.
Ces Nigériens sont tous unanimes sur les conditions sévères de leur expulsion. Moussa fréquentait l’Algérie depuis plus de six ans : « nous sommes pour la plupart des commerçants. Ils nous ont pris au marché sans nous laisser le temps de ranger notre petit commerce. Que deviendra ce commerce que nous avons laissé ? Nous avons passé cinq jours au commissariat sans qu’on nous donne la moindre explication sur cette expulsion ».
Boubakar fait lui aussi partie de cette première vague d’expulsés. Il raconte : « il y avait des policiers et des gendarmes partout. Ils vous arrêtent et vous passent les menottes avant de vous conduire à leurs voitures. Le consul du Niger sur place a été informé mais il n’a rien pu faire pour nous ».
L’Organisation Internationale pour les Migrations, OIM, a installé du côté nigérien de la frontière, un dispositif d’accueil pour ces expulsés. Ismael Mahamane, représente l’OIM à Agadez : « à partir de la frontière, quand ils arrivent, à part les hangars qui sont installés, il y a l’eau et la nourriture qui sont apportés à ces migrants ».
Entre 500 et 700 expulsés ont été enregistrés à l’heure actuelle. Des centaines d’autres seraient en attente de leurs expulsions dans les commissariats de Tamanrasset.
Expliquant à RFI les raisons de ces expulsions, le consul de l’Algérie à Agadez invoque les situations irrégulières des personnes concernées.
Source: Rfi
Ces Nigériens sont tous unanimes sur les conditions sévères de leur expulsion. Moussa fréquentait l’Algérie depuis plus de six ans : « nous sommes pour la plupart des commerçants. Ils nous ont pris au marché sans nous laisser le temps de ranger notre petit commerce. Que deviendra ce commerce que nous avons laissé ? Nous avons passé cinq jours au commissariat sans qu’on nous donne la moindre explication sur cette expulsion ».
Boubakar fait lui aussi partie de cette première vague d’expulsés. Il raconte : « il y avait des policiers et des gendarmes partout. Ils vous arrêtent et vous passent les menottes avant de vous conduire à leurs voitures. Le consul du Niger sur place a été informé mais il n’a rien pu faire pour nous ».
L’Organisation Internationale pour les Migrations, OIM, a installé du côté nigérien de la frontière, un dispositif d’accueil pour ces expulsés. Ismael Mahamane, représente l’OIM à Agadez : « à partir de la frontière, quand ils arrivent, à part les hangars qui sont installés, il y a l’eau et la nourriture qui sont apportés à ces migrants ».
Entre 500 et 700 expulsés ont été enregistrés à l’heure actuelle. Des centaines d’autres seraient en attente de leurs expulsions dans les commissariats de Tamanrasset.
Expliquant à RFI les raisons de ces expulsions, le consul de l’Algérie à Agadez invoque les situations irrégulières des personnes concernées.
Source: Rfi
Autres articles
-
Les USA fustigent la détention de ses agents en Afrique du Sud
-
Coup d'État au Bénin : l'ONU met en garde contre des "réformes excluantes"
-
Nationalisation de Somair au Niger: Paris ouvre une enquête pour «vol en bande organisée»
-
CEDEAO : une délégation des Chefs d'état-major généraux des armées va séjourner en Guinée-Bissau du 19 au 23 décembre
-
Burundi: l’ONU lance un appel pour pouvoir venir en aide aux réfugiés fuyant l’est de la RDC




Les USA fustigent la détention de ses agents en Afrique du Sud


