
Le cauchemar du gouvernement égyptien, c’est un retour massif des quelque 700 000 travailleurs égyptiens actuellement en Libye. Un exode provoqué par les violents affrontements en cours qui, faute d’aéroports libyens, se fera principalement par voie de terre.
D’où la nécessité de prévoir des camps et des hôpitaux à la frontière entre les deux pays. Il faudra aussi chercher du travail à ces Egyptiens qui viendront s’ajouter aux millions de chômeurs que compte déjà le pays.
Craintes de déstabilisation du régime
Les réfugiés pourraient également cacher des jihadistes cherchant à déstabiliser le nouveau régime égyptien. Le Caire estime que des milliers d’Egyptiens, mais aussi d'étrangers, sont actuellement formés dans des camps de jihadistes à l’est de la Libye. Des hommes qui, même sans afflux de refugiés, seraient déjà formés à commettre des actes terroristes en Egypte. Il leur suffit de traverser les 1000 kilomètres de frontière pour frapper les villes frontalières comme Saloum ou les Oasis de l’ouest égyptien.
Une menace qui a poussé l’Egypte a coopérer avec l’Algérie, pour croiser les informations de leurs services de renseignements concernant les jihadistes pour mieux les contrer.
Source : Rfi.fr
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