
Avec l'appui d'Ankara, les forces loyales au GNA --basé à Tripoli et reconnu par l'ONU-- ont engrangé d'importantes victoires depuis début juin, reprenant le contrôle de l'ensemble du nord-ouest de la Libye. Les troupes rivales du maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l'est libyen soutenu entre autres par l'Egypte, n'ont pour leur part cessé de reculer ces dernières semaines, essuyant des revers sur le terrain.
Les forces du GNA restent néanmoins freinées dans leur avancée vers la ville côtière de Syrte, verrou stratégique vers l'Est et sous contrôle du maréchal Haftar. Ville natale de l'ex-dictateur Mouammar Kadhafi, Syrte, ainsi qu'Al-Joufra plus au sud, représentent une « ligne rouge », a averti le président Sissi, lors d'un discours retransmis à la télévision. Si cette ligne est franchie, la sécurité de l'Egypte, qui partage une frontière poreuse avec la Libye, nécessitera une « intervention directe » des forces égyptiennes dans le pays, a-t-il déclaré.
« Toute intervention directe de l'Egypte est devenue légitime au niveau international, que ce soit au regard de la charte de l'ONU sur la légitime défense ou qu'elle se base sur la seule autorité légitime élue par le peuple libyen: le Parlement libyen » basé dans l'Est, a affirmé Abdel Fattah al-Sissi. « Si le peuple libyen nous demande d'intervenir, c'est un signal envoyé au monde que l'Egypte et la Libye partagent (...) des intérêts communs, la sécurité et la stabilité », a-t-il ajouté.
Les militaires égyptiens craignent qu’en cas de débordement des forces du maréchal Haftar, c’est vers l’Egypte que se dirigeront les milices islamistes libyennes et les jihadistes transférés de Syrie par la Turquie. Le président turc Recep Tayyip Erdogan est l’ennemi juré du chef de l’Etat égyptien, rappelle notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti. Il veut le retour au pouvoir en Egypte des Frères musulmans. Pour Le Caire, Erdogan cherche à le faire via la Libye d’où la nécessité d’empêcher les Forces soutenues par Ankara de se rapprocher de la frontière égyptienne.
Pour le GNA, il s'agit d'une « ingérence dans les affaires (internes) et une menace grave pour la sécurité nationale de la Libye » et la « paix internationale », a déclaré Mohamad Amari Zayed, membre du Conseil présidentiel du GNA. « Il ne peut y avoir de lignes rouges à l'intérieur de nos frontières et sur nos terres », a-t-il clamé. « Aucune partie étrangère n'aura d'autorité sur son peuple. »
Les forces du GNA restent néanmoins freinées dans leur avancée vers la ville côtière de Syrte, verrou stratégique vers l'Est et sous contrôle du maréchal Haftar. Ville natale de l'ex-dictateur Mouammar Kadhafi, Syrte, ainsi qu'Al-Joufra plus au sud, représentent une « ligne rouge », a averti le président Sissi, lors d'un discours retransmis à la télévision. Si cette ligne est franchie, la sécurité de l'Egypte, qui partage une frontière poreuse avec la Libye, nécessitera une « intervention directe » des forces égyptiennes dans le pays, a-t-il déclaré.
« Toute intervention directe de l'Egypte est devenue légitime au niveau international, que ce soit au regard de la charte de l'ONU sur la légitime défense ou qu'elle se base sur la seule autorité légitime élue par le peuple libyen: le Parlement libyen » basé dans l'Est, a affirmé Abdel Fattah al-Sissi. « Si le peuple libyen nous demande d'intervenir, c'est un signal envoyé au monde que l'Egypte et la Libye partagent (...) des intérêts communs, la sécurité et la stabilité », a-t-il ajouté.
Les militaires égyptiens craignent qu’en cas de débordement des forces du maréchal Haftar, c’est vers l’Egypte que se dirigeront les milices islamistes libyennes et les jihadistes transférés de Syrie par la Turquie. Le président turc Recep Tayyip Erdogan est l’ennemi juré du chef de l’Etat égyptien, rappelle notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti. Il veut le retour au pouvoir en Egypte des Frères musulmans. Pour Le Caire, Erdogan cherche à le faire via la Libye d’où la nécessité d’empêcher les Forces soutenues par Ankara de se rapprocher de la frontière égyptienne.
Pour le GNA, il s'agit d'une « ingérence dans les affaires (internes) et une menace grave pour la sécurité nationale de la Libye » et la « paix internationale », a déclaré Mohamad Amari Zayed, membre du Conseil présidentiel du GNA. « Il ne peut y avoir de lignes rouges à l'intérieur de nos frontières et sur nos terres », a-t-il clamé. « Aucune partie étrangère n'aura d'autorité sur son peuple. »
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