Dans un rapport, le groupe d'experts de l'ONU chargés de contrôler l'embargo sur les armes en Centrafrique note en effet une recrudescence des combats, notamment dans le nord-est, nourris par l’arrivée de combattants et d'armes en provenance de l’étranger venant grossir les rangs des groupes rebelles.
Exemple, des papiers d’identité tchadiens et soudanais retrouvés sur les corps de combattants du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique, après l’attaque de Birao, en février dernier. Ou bien la présence de plusieurs centaines de miliciens soudanais Misseriya, aux côtés de ce même groupe armé, lors d’affrontements en mars. Les experts notent d’ailleurs une multiplication des accrochages entre milices étrangères sur le sol centrafricain.
Autre inquiétude, le trafic régional d’armes en provenance du Soudan, du Tchad, mais également de la République démocratique du Congo, avec la saisie en avril dernier de lance-grenades et de munitions en provenance de Gbadolite.
Enfin, les experts s’inquiètent de l’expansion de certains groupes armés, notamment l’Union pour la Paix en Centrafrique et le 3R (retour, réclamation, et réhabilitation), qui ont étendu leurs zones de contrôle malgré leur signature de l’accord de paix l’année dernière. Une expansion qui leur permet d’accroitre leurs revenus via l’exploitation de mines d’or et les taxes sur les activités de transhumance. Mais surtout, qui à quelques mois des élections, leur permet également d’influencer le processus électoral.
Le rapport onusien publié mercredi 15 juillet doit servir de base à un renouvellement à la fin du mois de l'embargo sur les armes en vigueur depuis sept ans.
Exemple, des papiers d’identité tchadiens et soudanais retrouvés sur les corps de combattants du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique, après l’attaque de Birao, en février dernier. Ou bien la présence de plusieurs centaines de miliciens soudanais Misseriya, aux côtés de ce même groupe armé, lors d’affrontements en mars. Les experts notent d’ailleurs une multiplication des accrochages entre milices étrangères sur le sol centrafricain.
Autre inquiétude, le trafic régional d’armes en provenance du Soudan, du Tchad, mais également de la République démocratique du Congo, avec la saisie en avril dernier de lance-grenades et de munitions en provenance de Gbadolite.
Enfin, les experts s’inquiètent de l’expansion de certains groupes armés, notamment l’Union pour la Paix en Centrafrique et le 3R (retour, réclamation, et réhabilitation), qui ont étendu leurs zones de contrôle malgré leur signature de l’accord de paix l’année dernière. Une expansion qui leur permet d’accroitre leurs revenus via l’exploitation de mines d’or et les taxes sur les activités de transhumance. Mais surtout, qui à quelques mois des élections, leur permet également d’influencer le processus électoral.
Le rapport onusien publié mercredi 15 juillet doit servir de base à un renouvellement à la fin du mois de l'embargo sur les armes en vigueur depuis sept ans.
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