Amadou Toumani Touré avait déclaré le 28 mars qu'il se trouvait à cette date "à Bamako" et n'était "pas prisonnier". Son lieu de résidence était tenu secret depuis le putsch des militaires. ATT avait fait sa première apparition publique le 8 avril, pour remettre sa lettre de démission aux médiateurs de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao).
Le 6 avril, un accord sur le retour à l'ordre constitutionnel au Mali avait été arraché à la junte par les médiateurs. Depuis, l'ex-président de l'Assemblée nationale, Dioncounda Traoré, a été investi chef de l'Etat par intérim, et Cheick Modibo Diarra désigné premier ministre. Mais les institutions de la transition en place pour une période indéterminée jusqu'à des élections n'ont pas encore commencé à vraiment travailler.
"UN MALI UN ET INDIVISIBLE"
Lors d'une conférence de presse conjointe avec le président français, Nicolas Sarkozy, Macky Sall a insisté en outre sur la nécessité de protéger l'intégrité des frontières du Mali et indiqué qu'il fallait pour cela privilégier la négociation avec les Touareg, qui se sont emparés de plusieurs villes du nord du pays. "Aujourd'hui, le Mali est en partition, il est divisé en deux, heureusement les efforts diplomatiques de la Cédéao, appuyée par nos amis européens dont la France, ont permis de revenir à une vie constitutionnelle normale", a-t-il dit en rappelant qu'un premier ministre venait d'être nommé après la désignation d'un président de transition.
"Malheureusement, il y a eu hier soir de nouveaux développements avec l'arrestation de certains dignitaires [...] et d'autres qui ont été arrêtés, dont nous souhaitons la libération immédiate", a ajouté Macky Sall. Il a déclaré que la Cédéao devait travailler à la recherche de "mécanismes pour que le Mali soit un et indivisible". "Comment y arriver ? C'est la question qu'on peut se poser. Faut-il une action militaire, une discussion, une négociation avec les Touareg ? Je pense qu'il faut plutôt privilégier cela", a-t-il ajouté.
Le Monde.fr avec AFP et Reuters
Le 6 avril, un accord sur le retour à l'ordre constitutionnel au Mali avait été arraché à la junte par les médiateurs. Depuis, l'ex-président de l'Assemblée nationale, Dioncounda Traoré, a été investi chef de l'Etat par intérim, et Cheick Modibo Diarra désigné premier ministre. Mais les institutions de la transition en place pour une période indéterminée jusqu'à des élections n'ont pas encore commencé à vraiment travailler.
"UN MALI UN ET INDIVISIBLE"
Lors d'une conférence de presse conjointe avec le président français, Nicolas Sarkozy, Macky Sall a insisté en outre sur la nécessité de protéger l'intégrité des frontières du Mali et indiqué qu'il fallait pour cela privilégier la négociation avec les Touareg, qui se sont emparés de plusieurs villes du nord du pays. "Aujourd'hui, le Mali est en partition, il est divisé en deux, heureusement les efforts diplomatiques de la Cédéao, appuyée par nos amis européens dont la France, ont permis de revenir à une vie constitutionnelle normale", a-t-il dit en rappelant qu'un premier ministre venait d'être nommé après la désignation d'un président de transition.
"Malheureusement, il y a eu hier soir de nouveaux développements avec l'arrestation de certains dignitaires [...] et d'autres qui ont été arrêtés, dont nous souhaitons la libération immédiate", a ajouté Macky Sall. Il a déclaré que la Cédéao devait travailler à la recherche de "mécanismes pour que le Mali soit un et indivisible". "Comment y arriver ? C'est la question qu'on peut se poser. Faut-il une action militaire, une discussion, une négociation avec les Touareg ? Je pense qu'il faut plutôt privilégier cela", a-t-il ajouté.
Le Monde.fr avec AFP et Reuters
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