Pas de nouvelle donne. Les non-lieux prononcés par le juge béninois ne changent rien au cours de la procédure d'extradition. Les juges de la cour d'appel de Paris ont mis le dossier en délibéré depuis l'audience du 17 avril 2013 et ne tiendront donc pas compte de ce revirement.
Ils pourraient en revanche demander, ce mercredi 22 mai, un supplément d'information. C'est ce qu'espèrent les avocats de l'Etat béninois qui soulignent que l'appel du procureur du Bénin après l'ordonnance de non-lieu est suspensif : en clair, Patrice Talon reste dans la situation dans laquelle il était avant le non-lieu, c'est-à-dire inculpé de tentative d'assassinat.
Vers une décision politique ?
Mais, pour la défense de l'homme d'affaires, ce revirement est une nouvelle preuve que le dossier est vide. En tout état de cause, la cour d'appel ne rendra qu'un avis, favorable ou défavorable, à l'extradition.
Et une fois les recours épuisés, c'est le gouvernement français qui prendra une décision. C'est le volet politique de ce genre de procédure mais à ce jour, aucun Béninois n'a jamais été extradé depuis la France
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