Le président du Csac, Abbé Jean Bosco Bahala Okw’ Ibale, lors d’un point de presse le 28/09/2011 à Kinshasa (site web Radio Okapi.net) Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
Le CSAC a déjà donné de la voix et dans les deux camps : un journaliste de la chaîne publique a été admonesté pour avoir insulté Etienne Tshisekedi en lingala et une télévision privée pour avoir diffamé le président Kabila.
Le président de cette nouvelle institution, l’abbé Jean Bosco Bahala, ne veut pas pour autant apparaître uniquement comme un policier des ondes : «Nous pouvons utiliser les pouvoirs publics pour notre travail, que ce soit la justice, que ce soit également les pouvoirs publics de coercition comme la police, etc. Mais je crois que nous n’irons pas jusque là. Nous voulons surtout que les gens s’habituent à cette manière démocratique de faire la campagne», explique t-il à RFI.
Le mode d'emploi pour la présidentielle
L’instance de régulation a produit une directive pour la bonne tenue de la campagne électorale, que la multitude de médias congolais devra respecter. Pour la présidentielle, il y a onze candidats qui auront la parole.
A cet effet le CSAC installe un studio pour produire des émissions politiques qui seront fournies clé en main aux radios et télés. «Lors de la campagne électorale passée, certains candidats hésitaient à aller vers le studio du média public qui est la RTNC, soit qu’ils avaient des appréhensions pour leur sécurité -ou non-, mais il est beaucoup plus facile pour nous de les inviter dans un studio neutre pour qu’ils disent leur programme au peuple de sorte que le peuple fasse son choix» poursuit Jean Bosco Bahala.
Pour la présidentielle, l’organisation est relativement simple. Pour la législative, c’est une autre paire de manches avec plus de 18 000 candidats et plusieurs centaines de partis.
Incident au siège de Congo Media Channel
Toujours à propos de médias, à Kinshasa, la chaîne de télévision Congo Media Channel a subi lundi 24 octobre 2011 au matin matin une descente de police. Tout le matériel et le mobilier ont été déménagés et déposés sur le trottoir. La direction de la police affirme que ce n’est pas la chaîne qui était visée mais qu’il s’agit d’un conflit foncier entre nouveaux et ancien propriétaires de l’immeuble. Le patron de Congo Media Channel, Koudoura Kasongo, n’est pas de cet avis. Ancien porte parole à la présidence, passé dans le camp de Vital Kamerhe, il estime qu’on veut le faire taire.
Source: RFI
Le président de cette nouvelle institution, l’abbé Jean Bosco Bahala, ne veut pas pour autant apparaître uniquement comme un policier des ondes : «Nous pouvons utiliser les pouvoirs publics pour notre travail, que ce soit la justice, que ce soit également les pouvoirs publics de coercition comme la police, etc. Mais je crois que nous n’irons pas jusque là. Nous voulons surtout que les gens s’habituent à cette manière démocratique de faire la campagne», explique t-il à RFI.
Le mode d'emploi pour la présidentielle
L’instance de régulation a produit une directive pour la bonne tenue de la campagne électorale, que la multitude de médias congolais devra respecter. Pour la présidentielle, il y a onze candidats qui auront la parole.
A cet effet le CSAC installe un studio pour produire des émissions politiques qui seront fournies clé en main aux radios et télés. «Lors de la campagne électorale passée, certains candidats hésitaient à aller vers le studio du média public qui est la RTNC, soit qu’ils avaient des appréhensions pour leur sécurité -ou non-, mais il est beaucoup plus facile pour nous de les inviter dans un studio neutre pour qu’ils disent leur programme au peuple de sorte que le peuple fasse son choix» poursuit Jean Bosco Bahala.
Pour la présidentielle, l’organisation est relativement simple. Pour la législative, c’est une autre paire de manches avec plus de 18 000 candidats et plusieurs centaines de partis.
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Source: RFI
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