Le texte de loi prévoit, outre le possible recours à la castration chimique à l'encontre des auteurs de crimes sexuels sur des mineurs de moins de 14 ans, une peine allant jusqu'à la réclusion criminelle à perpétuité pour les récidivistes.
A l'avenir, "un tribunal s'appuyant sur l'avis d'une commission de médecins pourra contraindre l'auteur d'un crime sexuel sur un mineur de moins de 14 ans à une mesure de castration chimique", a déclaré le représentant du président russe à la Douma, Garri Minkh.
L'adoption de cette mesure est "la réponse de la société à l'augmentation du nombre des crimes sexuels sur les mineurs", a déclaré pour sa part le député du parti ultra-majoritaire Russie unie, Oleg Morozov. Selon les chiffres officiels, quelque 9500 crimes sexuels ont été commis sur des mineurs en 2010.
Adopté en première lecture, le texte doit encore être examiné en deuxième et dernière lecture, avant d'être transmis à la chambre haute du Parlement, le Conseil de la fédération. La loi sera ensuite promulguée par le président Dmitri Medvedev, qui avait proposé en mai l'introduction de la castration chimique "sur la base du volontariat".
En France, la castration chimique avait été envisagée en 2009 par Michèle Alliot-Marie, alors ministre de la justice, après le meurtre d'une joggeuse pour punir les délinquants sexuels. Un projet qui a été abandonné depuis face aux protestations de l'opposition, des magistrats et des psychiatres.
A l'avenir, "un tribunal s'appuyant sur l'avis d'une commission de médecins pourra contraindre l'auteur d'un crime sexuel sur un mineur de moins de 14 ans à une mesure de castration chimique", a déclaré le représentant du président russe à la Douma, Garri Minkh.
L'adoption de cette mesure est "la réponse de la société à l'augmentation du nombre des crimes sexuels sur les mineurs", a déclaré pour sa part le député du parti ultra-majoritaire Russie unie, Oleg Morozov. Selon les chiffres officiels, quelque 9500 crimes sexuels ont été commis sur des mineurs en 2010.
Adopté en première lecture, le texte doit encore être examiné en deuxième et dernière lecture, avant d'être transmis à la chambre haute du Parlement, le Conseil de la fédération. La loi sera ensuite promulguée par le président Dmitri Medvedev, qui avait proposé en mai l'introduction de la castration chimique "sur la base du volontariat".
En France, la castration chimique avait été envisagée en 2009 par Michèle Alliot-Marie, alors ministre de la justice, après le meurtre d'une joggeuse pour punir les délinquants sexuels. Un projet qui a été abandonné depuis face aux protestations de l'opposition, des magistrats et des psychiatres.
Autres articles
-
Bosnie: la présidentielle anticipée dans l'entité serbe pourrait tourner la page du nationalisme
-
Ukraine: la fille de Jacob Zuma a-t-elle orchestré le départ de Sud-Africains sur le front?
-
États-Unis: Donald Trump affirme que les négociations commerciales avec le Canada sont «rompues»
-
Nicolas Sarkozy incarcéré à la prison de la Santé, la demande de mise en liberté déposée
-
France: Cédric Jubillar condamné à 30 ans de réclusion pour le meurtre de son épouse




Bosnie: la présidentielle anticipée dans l'entité serbe pourrait tourner la page du nationalisme


