Le ministre algérien de l'Energie estime que l'Opep (Organisation des pays producteurs de pétrole) doit réduire sa production pour faire remonter le prix du baril qui est passé de 115 à 55 dollars en six mois. Après les critiques de l'Iran, c'est cette fois à l'Algérie de se désolidariser du cartel des producteurs de pétrole dont la décision de ne rien faire pour redresser les cours pèse sur ses finances.
En Algérie, le pétrole contribue pour 60 % aux recettes de budgétaires. Ce pays très peuplé a dû adopter un premier train de mesures d'austérité.
L'Arabie saoudite a réaffirmé sa volonté de ne pas ouvrir les vannes même si le baril tombait à 20 dollars afin de ne pas perdre de parts de marché au bénéfice de la Russie, du Brésil ou du pétrole de schiste américain.
L'impact de la chute des cours est sévère pour les monarchies du Golfe. Mais c'est bien pire pour les pays producteurs les plus fragiles comme le Venezuela, l'Iran, le Nigeria et l'Algérie, membres de l'Opep, ou la Russie qui n'appartient pas à l'organisation.
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