
La cité administrative à Bamako, la capitale malienne.
Cent soixante-dix collectivités territoriales françaises sont engagées au Mali, dans plus de 300 projets. Ce peuvent être des régions, des villes ou encore des associations de communes. Depuis 2006, elles ont alloué au Mali plus de 35 millions d'euros au titre de leur aide publique au développement.
Aujourd'hui, les projets soutenus se concentrent sur les besoins de première nécessité : l'éducation, la formation, la santé, l'eau et son assainissement. L'idée-clé de cette collaboration décentralisée est de cibler avec plus de précision les besoins des collectivités maliennes, qui s'adressent directement à leurs homologues. Une commune malienne sur cinq est aujourd'hui jumelée avec une ville française.
Après l'offensive militaire, la France met l'accent sur le développement malien. Le ministre du Développement, Pascal Canfin, a annoncé le versement de 150 millions d'euros d'aides qui ont été gelés après le coup d'État de 2012. Un chiffre qui peut laisser rêveur quand on sait qu'en 2011, les fonds autorisés pour les
projets de l'Agence française de développement au Mali, sous forme de dons, ne dépassaient pas 8,5 millions d'euros.
Un gain de temps considérable
Pour les Maliens, les intérêts de cette coopération décentralisée sont multiples. Boubacar Bah est maire de la commune 5 de Bamako et président de l’Association des municipalités du Mali. Il travaille avec la ville d’Evry et le département du Val-de-Marne sur des projets d’assainissement, d’adduction d’eau ou encore d’éducation.
Pour lui, la coopération décentralisée permet avant tout d’aller beaucoup plus vite. « C’est une réduction totale de distance. Lorsque vous travaillez avec un organisme étatique d’Etat à Etat, ce que vous devriez faire en un mois, vous le faites sur une année. Mais dès l’instant que c’est de collectivité à collectivité, une fois que les conseils auront délibéré, c’est parti », s’enthousiasme Boubacar Bah
Entre la sécurisation du nord du pays, l’aide au retour des déplacés et tous les projets de long terme qui existaient déjà avant la crise, les acteurs du développement au Mali vont avoir l’embarras du choix dans les programmes à mener.
Source :Rfi.fr
Aujourd'hui, les projets soutenus se concentrent sur les besoins de première nécessité : l'éducation, la formation, la santé, l'eau et son assainissement. L'idée-clé de cette collaboration décentralisée est de cibler avec plus de précision les besoins des collectivités maliennes, qui s'adressent directement à leurs homologues. Une commune malienne sur cinq est aujourd'hui jumelée avec une ville française.
Après l'offensive militaire, la France met l'accent sur le développement malien. Le ministre du Développement, Pascal Canfin, a annoncé le versement de 150 millions d'euros d'aides qui ont été gelés après le coup d'État de 2012. Un chiffre qui peut laisser rêveur quand on sait qu'en 2011, les fonds autorisés pour les
projets de l'Agence française de développement au Mali, sous forme de dons, ne dépassaient pas 8,5 millions d'euros.
Un gain de temps considérable
Pour les Maliens, les intérêts de cette coopération décentralisée sont multiples. Boubacar Bah est maire de la commune 5 de Bamako et président de l’Association des municipalités du Mali. Il travaille avec la ville d’Evry et le département du Val-de-Marne sur des projets d’assainissement, d’adduction d’eau ou encore d’éducation.
Pour lui, la coopération décentralisée permet avant tout d’aller beaucoup plus vite. « C’est une réduction totale de distance. Lorsque vous travaillez avec un organisme étatique d’Etat à Etat, ce que vous devriez faire en un mois, vous le faites sur une année. Mais dès l’instant que c’est de collectivité à collectivité, une fois que les conseils auront délibéré, c’est parti », s’enthousiasme Boubacar Bah
Entre la sécurisation du nord du pays, l’aide au retour des déplacés et tous les projets de long terme qui existaient déjà avant la crise, les acteurs du développement au Mali vont avoir l’embarras du choix dans les programmes à mener.
Source :Rfi.fr
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