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La crise nucléaire s'amplifie au Japon

La crainte d'une contamination radioactive au Japon a poussé plusieurs grandes compagnies aériennes à réduire ou annuler leurs vols à destination de Tokyo, après les deux nouvelles explosions qui se sont produites à l'aube dans la centrale de Foukoushima Daishi. Les craintes portent sur le réacteur numéro 2. Ainsi, l'Autorité française de sécurité nucléaire a estimé qu'elle avait perdu son étanchéité alors que les autorités japonaises soutiennent que l'enceinte n'a pas été percée par l'explosion, mais qu'elle a bien été endommagée. Elles maintiennent le niveau de gravité de la situation à 4 sur 7. L'agence française considère pour sa part qu'on a atteint un niveau 6.



Des soldats japonais se protègent d'éventuelles radiations, le 15 mars 2011. Reuters
Des soldats japonais se protègent d'éventuelles radiations, le 15 mars 2011. Reuters
Un nouveau séisme de magnitude 6 est survenu au Japon ce mardi 15 mars 2011. L'épicentre était cette fois situé dans la préfecture de Shizuoka, à 120 km environ au sud-ouest de Tokyo. Depuis ce mardi matin, les accidents se succèdent dans la centrale japonaise de Daichi, endommagée par le séisme de vendredi.
L'enceinte de confinement entourant le réacteur numéro 2 est endommagée et des particules radioactives se sont échappées « directement » dans l'atmosphère depuis le site de la centrale, après un incendie proche d'un autre réacteur dans un bassin de stockage de combustible nucléaire usagé.
Pour l'Autorité française de sûreté nucléaire, l'accident atteint désormais un niveau de gravité 6 sur une échelle de 7. L'autorité japonaise, elle, maintient le niveau 4.

Dans l'incertitude, les habitants de Tokyo se préparent au pire. Les magasins d'alimentation ont été dévalisés. Le niveau de radioactivité est dix fois supérieur à la normale, « mais pas de danger pour la santé », affirment les autorités locales.

Par ailleurs les secours se poursuivent dans le nord-est du pays où on dénombre à ce jour plus de 500 000 sinistrés. Ecoles, gymnases, salles municipales, tout ce qui tient encore debout après le séisme et le tsunami sert d'abri aux survivants. Les 100 000 soldats japonais mobilisés sont appuyés par des équipes de secouristes internationales chargées d'approvisionner la population en eau potable, en nourriture, et de remettre en route les infrastructures de communication notamment. Le bilan officiel s'établissait ce mardi soir à 3 313 décès mais il devrait s'alourdir dans les prochains jours au fur et à mesure que seront dégagés les décombres où ont été piégés des milliers d'habitants de la région de Sendai.

RFI

Mardi 15 Mars 2011 - 18:00


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