A bord d’un pick-up, les éléments du BIR, le bataillon d’intervention rapide, tout de noir vêtus et armés de fusils-mitrailleurs, patrouillent sous une chaleur écrasante. Nous sommes à Amchidé, à la frontière avec le Nigeria. Depuis l’enlèvement des sept otages français, l’armée est plus vigilante dans cette zone poreuse où les attaques de Boko Haram sont légion côté nigérian. « Quand il y a des problèmes d’armes de feu, on intervient », explique l’adjudant-chef qui dirige la patrouille.
Sur le terrain, le BIR n’est pas seul. Pour séparer la frontière – une simple barrière qui coupe le village en deux –, douanes et police veillent également. Au check-point, une voiture calcinée témoigne de la dernière attaque de Boko Haram contre le poste de douanes nigérian.
L’insécurité et le manque d’effectifs sont autant de difficultés pour les douaniers. « Ca nous pose beaucoup de problèmes de contrôle, la maîtrise même du terrain. Il faut courir de gauche à droite après ceux qui contournent les services de douane », se désole l’un d’eux.
Malgré les efforts déployés par les forces de sécurité, Amchidé reste une véritable passoire, à l’image de la frontière sahélienne que le Cameroun partage avec le Nigeria sur plusieurs centaines de kilomètres.
Source : Rfi.fr
Sur le terrain, le BIR n’est pas seul. Pour séparer la frontière – une simple barrière qui coupe le village en deux –, douanes et police veillent également. Au check-point, une voiture calcinée témoigne de la dernière attaque de Boko Haram contre le poste de douanes nigérian.
L’insécurité et le manque d’effectifs sont autant de difficultés pour les douaniers. « Ca nous pose beaucoup de problèmes de contrôle, la maîtrise même du terrain. Il faut courir de gauche à droite après ceux qui contournent les services de douane », se désole l’un d’eux.
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