Rien ne prédestinait Liliane Bettencourt, morte dans la nuit du 20 au 21 septembre, à l’âge de 94 ans, à devenir, au soir de sa vie, l’héroïne d’un feuilleton politico-judiciaire aux rebondissements shakespeariens. Mêlant conflits familiaux, intérêts d’Etat, cupidités insondables et bataillons d’aigrefins sans vergogne.
Liliane Schueller est née le 21 octobre 1922, à Paris. Sa mère, Louise Doncieux, enseigne le solfège, joue du piano et chante. Mais la fillette conserve peu de souvenirs de sa maman, qui meurt foudroyée en une nuit par un abcès au foie. Liliane n’a que 5 ans et son père, Eugène, 40. L’enfant sera élevée pendant dix ans par les dominicaines, à Lyon. « Ma mère me manquait terriblement, me manquait comme un creux qu’on ne peut pas remplir », se souvient-elle. Sans jamais combler ce vide, Liliane devient la fille d’un père.
Eugène Schueller rêvait d’être polytechnicien, mais fut chimiste avant d’être entrepreneur. Le garçon a fait ses études au collège Sainte-Croix de Neuilly-sur-Seine où la grand-mère de Liliane Bettencourt, boulangère, venait apporter le pain. « Le dimanche, mon père livrait des gâteaux aux parents de ses camarades. Il passait par l’escalier de service », a-t-elle raconté, en 1996. Malgré des résultats brillants et des sacrifices énormes, les parents d’Eugène Schueller n’avaient pas les moyens de lui offrir les études qu’il aurait souhaitées. Il intégra donc l’Institut de chimie d’où il sortit major en 1904, avant de créer cinq ans plus tard L’Auréale (devenu L’Oréal).
Assistant du professeur Victor Auger à la Sorbonne, Eugène Schueller propose ses services à un coiffeur pour une étude sur les cheveux. Très vite, le jeune homme met au point, dans sa cuisine, ses premières teintures. Celles-ci avaient, au début, toutes les vertus sauf celle de colorer les cheveux, raconte sa fille. De nature tenace, Schueller persévère alors que la révolution capillaire est en marche : Louise Brooks et Coco...
Liliane Schueller est née le 21 octobre 1922, à Paris. Sa mère, Louise Doncieux, enseigne le solfège, joue du piano et chante. Mais la fillette conserve peu de souvenirs de sa maman, qui meurt foudroyée en une nuit par un abcès au foie. Liliane n’a que 5 ans et son père, Eugène, 40. L’enfant sera élevée pendant dix ans par les dominicaines, à Lyon. « Ma mère me manquait terriblement, me manquait comme un creux qu’on ne peut pas remplir », se souvient-elle. Sans jamais combler ce vide, Liliane devient la fille d’un père.
Eugène Schueller rêvait d’être polytechnicien, mais fut chimiste avant d’être entrepreneur. Le garçon a fait ses études au collège Sainte-Croix de Neuilly-sur-Seine où la grand-mère de Liliane Bettencourt, boulangère, venait apporter le pain. « Le dimanche, mon père livrait des gâteaux aux parents de ses camarades. Il passait par l’escalier de service », a-t-elle raconté, en 1996. Malgré des résultats brillants et des sacrifices énormes, les parents d’Eugène Schueller n’avaient pas les moyens de lui offrir les études qu’il aurait souhaitées. Il intégra donc l’Institut de chimie d’où il sortit major en 1904, avant de créer cinq ans plus tard L’Auréale (devenu L’Oréal).
Assistant du professeur Victor Auger à la Sorbonne, Eugène Schueller propose ses services à un coiffeur pour une étude sur les cheveux. Très vite, le jeune homme met au point, dans sa cuisine, ses premières teintures. Celles-ci avaient, au début, toutes les vertus sauf celle de colorer les cheveux, raconte sa fille. De nature tenace, Schueller persévère alors que la révolution capillaire est en marche : Louise Brooks et Coco...
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